« Héros, mes frères, Avez-vous peur de la mort ?! »
Elle ne savait pas vraiment quand les gens avaient commencé à sortir de la petite pièce ou était entreposé le corps nettoyé de Homare Fuki. Pour être totalement honnête Momiji ne gardait presque aucun souvenir des événements qui avaient suivit la suite du crime qu'elle avait perpétré. On murmurait qu'elle avait accomplis un acte héroïque en libérant le village du joug du Ichidaime mais de son point de vue ça restait un meurtre horrible. Fratricide. Comme si elle avait elle même planté un Katana dans son palpitant. On avait soigné ses blessure et puis ...le noir complet. Visiblement elle avait ordonné que le corps de son ami soit récupéré et traité avec tout les honneurs qui lui étaient dus. Alors on avait refermé le trou fait par le cristal et sa peau de lait avait été lavée avec soin et finalement elle été allé chez lui trouver ses plus riches vêtements l'avait vêtu, coiffé comme s'il se rendait à la plus belle des réceptions de sa vie. Il était mort avec un sourire doux sur le visage et la rigidité morbide l'avait imprimé à tout jamais sur son visage. De cette façon il avait l'ai si doux et apaisé qu'il paraissait seulement dormir.
Repos que selon elle il avait parfaitement mérité.
Mais il aurait du être vivant pour en profiter pleinement. Alors qu'il était enfin revenu à lui. Ce village aurait dus être encore sous ses ordres. Elle ne se sentait pas l'âme d'un chef et certainement pas celle d'un successeur. Elle avait pleuré finalement. Seule dans cette salle étriquée. Elle avait pleuré et elle avait juré que c'était la dernière fois qu'elle ployait. La dernière fois. Était venue la question de ce que l'on devait faire du corps qui était conservé avec toutes les difficultés du monde.
Quelques années plutôt un mausolée avait été commandé par un homme plutôt riche de la région mais il était mort avant la fin de sa construction et son corps n'avait pas été retrouvé. Momiji avait elle même financé la fin des travaux et elle décida que le corps du Kage y serait exposé.
Et selon sa volonté il fut transporté dans le bâtiment de marbre au début de la matinée, déposé sur la table au milieux de l’îlot central, surplombé d'un baldaquin de pierre. Et Momiji l'avait entièrement enfermé dans du Cristal pour qu'il ne se détériore jamais. Jamais.
Le Nom d'Homare Fuki fut gravé sur le tympan de pierre du mausolée et ceux qui la soutenaient dans cette prise de pouvoir l’enjoignirent de rentrer chez elle et de se préparer. Parce qu'elle n'avait fait que repousser trop longtemps l'inévitable. À savoir prendre en main la politique. Et elle s'était exécutée, une de ses employées lui avait lavé le dos coiffé ses cheveux et l'avait vêtue toute de soie et d'or alors qu'elle-même pensait à ce qu'elle allait pouvoir dire. Même si elle avait préparé cette cérémonie depuis plusieurs jours maintenant et que toute la population se savait tenue d'y assister , Momiji, elle , ne savait pas exactement ce qu'elle devait dire ou faire. Est-ce qu'il y avait seulement quelque chose à dire ?
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La scène en bois avait été montée devant le Mausolée et servait de base à la cristallisation de la jeune femme qui surplombait désormais la foule des Sunajin depuis son piédestal incarnat. Son regard d'or en fusion balaya le rassemblement et d'une certaine façon, imposa le silence de manière totalement implicite. L'air semblait plus lourd que quelques seconde auparavant et la rumeur qui s'élevait alors s'était finalement tue. Comme si elle les avait muselé , rendu définitivement muets. Peut-être un réflexe resté de de l'ère Homare durant laquelle pareille cohue aurait été réprimée violemment.
Elle fit quelques pas comme pour se rapprocher des villageois et les regarder avec plus d'attention. Elle connaissait chacun d'entre eux et elle n'avait pas l'intention de changer sa façon de les voir désormais. Elle pris une grande inspiration, ouvrit la bouche mais la referma sans dire un mot. Elle ferma les yeux pour se calmer.
« – Je ne vais pas mentir. C'est la première fois que je me trouve dans une situation semblable et je n'ai pas idée de ce qu'il est d'usage de dire. J'ai entendu tant et tant de chose alors que je me repliais sur moi-même ces derniers jours que j'ai décidé que je devais reprendre fermement les choses en mains et rétablir la vérité de la situation. »Elle pris une nouvelle inspiration et se tourna vers le Mausolée pour le désigner d'un geste théâtral.
« – Derrière moi se trouve le Temple d'Homare Fuki ou repose la dépouille de l'homme que j'ai assassiné la semaine dernière. Aux yeux de certains d'entre-vous cet acte était sans doutes légitime et héroïque mais ce n'étais pas le cas. C'était un acte désespéré perpétrer pour des motifs personnels. Ce n'est rien de plus qu'un meurtre terrible. Et j'en suis désolée. Vraiment désolée. » Et elle s'était inclinée profondément face à eux tous, comme pour leur demander pardon. Demander pardon à sa famille, aux gens qui l'avaient soutenus, au village qu'il avait bâtit et sans doutes un peu à lui aussi ou qu'il soit.
« – C'était un homme formidable que j'aimais beaucoup et malgré tout le mal qui à été fait c'est une perte immense pour notre nation ! Je voudrais que vous vous souveniez d'Homare-sama tel qu'il l'était il y à des années, l'homme auquel vous avez prêté allégeance en ce temps là. Les plus jeunes d'entre-vous ne peuvent pas savoir mais c'était un homme bon don leur seul vice fut de nous aimer tous trop passionnément. »Un sourire passa vaguement sur son visage avant qu'elle ne reprenne un air plus solennel et impliqué.
« – Car croyez-le Homare-sama aimait chacun d'entre-vous et si sa colère était si grande c'était qu'il ne supportait de ne pas avoir su nous amener la victoire. C'était un homme fort et il à battit ce village au sang de ses mains. Alors souvenez-vous de cet homme qui vous avait offert un refuge et qui à sa façon n'as jamais cessé de vous protéger. » Elle marqua une pause.
Comme un instant de répit, un peu de calme. Désormais tout ces devoirs qui avaient rendu Homare fou de douleur étaient les siens et sa responsabilité était de protéger chacune des personnes qui se trouvait présente ce jour-là. Elle le savait. Et au fur et à mesure qu'elle parlait elle avait la sensation de l'accepter.
« – Derrière nous au delà de ce désert se trouve notre prime ennemi pour des raison encore trouble il se trouve aussi peu stable que nous dernièrement. Pendant toutes ses années ils nous on nargués, humiliés et nous ont rappelés tant et tant de fois la défaite que nous avions essuyée. Mes généraux me quitterons pour la mort, certains se retournerons contre moi, mais il est temps de leur faire entendre que nous, Sunajin , n’abandonnons jamais ni ne faisons de compromis ! D'ici peux nous arracherons la tête de leur chef et laverons notre honneur. »essoufflée , enragée, passionnée.
« – Héros mes frères, avez vous peur de la mort? »Elle avait crié ses derniers mots et laisser la rumeur populaire prendre en force et encore. Un bourdonnement terrible.