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 Au revoir à l'amour d'une vie, "Notre unique, shodaime hokage."

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AuteurMessage
Messages : 173
Date d'inscription : 26/08/2014

Fiche Shinobi
Renommée:
Emploi:
Âge: Quatorze printemps
Akira
Akira
Nukenin Rang A
MessageSujet: Au revoir à l'amour d'une vie, "Notre unique, shodaime hokage."   Au revoir à l'amour d'une vie, "Notre unique, shodaime hokage." EmptyLun 22 Sep - 13:08

Thème

Les bandelettes qui entouraient mes bras bien serrées, c'était comme un signal de départ. J'étais prêt physiquement et mentalement à accomplir mon devoir. Mes pressentiments à propos du nidaime hokage, cet homme sombre, général de guerre vainqueur de notre armée, me poussaient à un semblant de faute. J'avais passé la journée précédente à défaire mon habitat de mes armes. L'ensemble de mes fers stockés dans mes sceaux, je pouvais dès lors m'habiller pour le grand départ. Mes sceaux et parchemins, chacun des objets importants à la vie de shinobi avaient aussi rejoints les rang des shurikens. Parfaitement préparé à ce jour, c'est avec un pincement au coeur que je passais un ultime regard circulaire balayant des yeux la pièce puis tout mon appartement, obscur en cette nuit de pleine lune propice au fantasme du guerrier caché dans la pénombre. La terminaison des préparatifs était de s'armer et de s'équiper en conséquence. Mon armure des forces spéciales d'espionnages et de défenses de Konohagakure sur le corps. Épaulettes, jambières et protections aux avants-bras, tout avaient pris forme sur mon enveloppe.

Au revoir à l'amour d'une vie, "Notre unique, shodaime hokage." 1411391058-avatar-itachi

Des yeux, je dévorais la pièce qui, je le sais, allait bêtement me manquer. Une nostalgie étonnante pour celui qui s'apprête à fuir son village à la recherche d'informations et en quêtes de vérités. Akai Ame me donne un second souffle et le choix que j'ai fait constituait un pari important. Quelques coups d'oeil à la fenêtre, mes yeux encore obscurs et naturels se glissaient au travers de la petite fente que je trouvais entre les rideaux fermés. La rue est calme et personne ne me contraindra cette nuit. Soudain, le petit bec d'un de mes éclaireurs de la nature vint percuter à maintes reprises le verre. Il avait tapé plusieurs fois à un rythme régulier. Rien d'anormal donc, pour le moment. Cela faisait un mois que j'avais entrainé ce moineau à observer et retranscrire un semblant d'informations grâce aux langages du bec contre la paroi. Je lui fis quelques signes, tout en ouvrant les rideaux, puis qu’aucune gêne n'avait lieu d'être. Retrouvons-nous au nord. La nourriture avait eu raison de son indépendance sauvage. Il était attaché à moi, je l'avais apprivoisé avec une certaine facilité.

Un pincement énorme attaqua mon être tout entier, un second, plus précis, pinçait continuellement mon coeur. Comme je t'aime Konoha, théâtre de mon enfance pas toujours heureuse mais ensemble de nature majestueuse. Pensif, les voisins et les adultes, les nombreux civils de la cité, me donnaient de la force inconsciemment. Ils continueront à vivre dans la paix et l'humeur joyeuse. Lorsque je reviendrai, je laverai les shinobis de la haine naturelle et unirait ce village comme l'avait commencé notre unique, shodai' hokage, je poursuivrai votre travail qu'elle qu'en soit la manière.

Posant les pieds sur le bois sec, le sol de ma chambre. Je soulève ma masse du lit et, de mon mètre soixante dix de bonne utilité, je pris le chemin de l'arrière. Par la cave, je me mouvais en direction des allées extérieures, juste à l'arrière du foyer. D'un pas vif et haletant, comme en pleine mission, je me déplaçais dans les ombres du village. Une dernière fois, je pense à Kenta, Bui et Raito. Vous me manquerez, malgré ce que j'aimerais en penser. Nous avions fait notre temp ensemble et, sans le faire comme je le pensais auparavant, je les quittais. Toujours quelques coups d'oeils discrets et rapides derrière moi, afin de m'assurer de la sécurité de mon évasion. Mes pupilles virèrent au vif, au rouge ardent. Aucune trace de chakra à midi, la patrouille est dans le domaine du hokage derrière moi. Analyse faite, j'avais eu le loisir de choisir le créneau horaire utile pour m'enfuir. Ainsi prévu, je pus aller sans craindre de contacts humains. Enfin voici les grandes portes construites à l'époque de Gensaku Buichi.

-Henge.

L'apparence du vieux Kawisama, l'ermite comme on l'appelait ici à Konoha. C'était le vendeur de revues et de babioles en tout genre, terré assis sur une chaise de bois vieille comme ses rides au fond de son établissement. Un petit établis où l'on trouvait absolument de tout, dont l'arrière servait d'appartement à ce vieil homme généreux. Je l'avais choisi car il m'offrait toujours quelques sucreries lorsque j'étais plus jeune encore, mes premiers anniversaires se furent grâce à celui-ci. Le premier mai, me souvins-je alors. Trois hommes me firent face mais mon illusion eut raison de leur esprit.

-Au revoir.

C'est ce que je leur dis sans qu'ils n'y comprennent rien, tout en partant. La tour de contrôle était toujours garnie de surveillants, ils ne purent rien faire contre mon camoufflage, une fois les limites franchies. L'oeuvre d'un soldat de la section espionnage et défense, en l'occurence, eût raison de la sécurité mise en oeuvre par le nidaime. Encore un système à ré-établir. Me faufilant ensuite dans la pénombre, entre la fraîcheur nuptiale et les arbres fouettés par le vent, la longue route ma parût désagréable et m'apparût tel un périple de plusieurs longues heures interminables.

Les pieds galopant au gré du vent, je n'avais de cesse de courir jusqu'à la frontière. Les alliés devaient être à mes trousses, alors j'usais de clones. Eux mêmes métamorphosés en ce cher Kawisama, ils eûrent chacun le loisir de prendre différentes routes. Les chemins se divisèrent encore et encore. Mon chakra resta raisonnable malgré la quantité de clones. Inconsistants et incapables, ils n'avaient pour seul but que la survie et la divergence. Multipliant les options, j'en prenais une sérieuse sur la liberté. Le moineau avait compris comme je l'espérais, nous nous retrouvâmes en bordures extérieures, pile au nord, à midi, dix minutes du village à pas haletants.

Ma montre en poche, elle faisait quelques allers et retours pourtant. Des voyages continuels entre son enclos et ma paume de main. J'assure les temps, parti à minuit et vingt-trois minutes de chez moi, à minuit et vingt cinq minutes de Konoha, j'arrivai à la frontière du pays du feu à quatre heure et trente huit minutes. Essoufflé, je me résous tout de même à prendre le pire des chemins, ceux des montagnes divaguant du feu à la terre. Par Tsuchi no kuni, je rencontrai quelques brigands innofensifs, quelques bêtes toutes différentes en tailles et en nombres. Le point le plus négatif fut la combativité qu'il me fallut à endurer ce voyage.

Redescendant par les rivières de la montagne, côté terre donc, j’atterris dans les landes neutres. Le paysage y était diversifié, l'amoureux de la nature apprécia, l'expert en fuite un peu moins. Une nature régulière est gage de sûreté et de connaissances territoriales. Cette fois, je devais adapter chaque route à l'espace mis à disposition.

Au revoir à l'amour d'une vie, "Notre unique, shodaime hokage." 3204369773_1_2_4Z3EYoM4
Les rizières m'accueillirent bientôt, exténué, le soleil agressait mon front pris de coulées. La sueur colla ma chair, les rayons de chaleur se chargeait de l'attaquait un peu plus. Le pays des rizières étaient propice au cache-cache, et à la filature, dans un sens, aussi. Je couvris mes pas, battait les herbes derrière moi pour ne pas laisser de trace. Le travail fut bien fait, rien n'indiquait ma venue en rizières. Il n'existait aucun hameau à des kilomètres à la ronde, ou, du moins, je n'en découvris aucun. Résigné, je pris le temps de m'asseoir en haut d'un grand arbre. Je pris la résolution de les défaire de ce monde, désormais nous n'étions plus que deux vieillards vendeur de revues et de produits en tout genre, plus que deux Kawisama ne peuplaient ce monde.

Le moineau chantant à tue tête, je dus le nourrir encore un peu de quelques graines présentes dans ma sacoche. Ma bourse pendant à ma ceinture tout en haut de ce majestueux être de la nature, je pus enfin rejoindre les bras de Morphée. Les paupières lourdes et le corps fort engourdi, il était temps de se reposer.
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