Forum RP Naruto, Kamigami no Michi
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 Les Mémoires du Ciel et de la Terre • Momiji (encours)

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Messages : 28
Date d'inscription : 19/08/2014

Fiche Shinobi
Renommée: Le démon de l Est
Emploi: 2ème Kazekage
Âge: 34
Momiji Himekawa
Momiji Himekawa
Kage Rang S
MessageSujet: Les Mémoires du Ciel et de la Terre • Momiji (encours)   Les Mémoires du Ciel et de la Terre • Momiji (encours) EmptyMar 19 Aoû - 22:11




Himekawa

Momiji



Informations sur le personnage


Nom :
Prénom : Momiji
Âge :34 ans
Sexe : ♀
Village : Suna
Clan : Himekawa
Grade désiré : Supérieur
Rang désiré : S/SS (Le Staff répondra positivement ou non à votre demande)



À quoi ressemble-tu?


Yuu ne parlais pas beaucoup de sa maîtresse. Pour tout dire il ne lui parlait pas beaucoup à elle non plus. Sa sœur Fubuki, elle en revanche passait le plus clair de son temps avec cette dernière. C'était pas qu'il était jaloux. Être un homme c'était rudement pratique dans la plupart des situations. Mais pas lorsqu'on travaillait pour le Clan Himekawa. Alors, Yuu observait la Maîtresse en silence, dans son coin. Elle le faisait souvent sourire malgré elle et d'ailleurs, si d'aventure elle le surprenait à rire de la sorte les choses n'iraient pas dans le sens du jeune homme.

La jeune Maîtresse, répondait au nom de Momiji. Himekawa Momiji-sama. Elle se donnait des grands airs pour compenser sa petite taille. Elle mesurait un mètre cinquante-huit à peine, d'après le médecin. Cette annonce, couplée de celle qui disait qu'elle ne grandirais plus l'avait mise hors d'elle pendant de très longues années ou elle avait été d'une humeur exécrable. Drapée de ses vêtements tissée dans la soie la plus pure et la plus riche qu'il soit, ourlée d'or et d'argent, la jeune femme avait toujours donné dans le clinquant. Elle avait toujours tenu à se différencier des autres au moins par ses parures. Parce que son statu social le lui permettait. En tout cas c'était de cette manière qu'il l’interprétait. Elle était petite de taille et entrait dans la catégorie poids plume. Fubuki plaisantait souvent à ce sujet. Moins d'une cinquantaine de kilos. Il y avait sa peau très claire. Trop claire peut-être qui aurait donné l'air malade à n'importe qui d'autre mais qui ne parvenait même pas à ébranler la perception d'une femme solide comme l'acier que la plupart des gens avaient d'elle. C'était véridique, il avait quelque chose de très profond et de très ferme dans ce qu'elle dégageait. Elle avait une prestance impressionnante pour une si petite femme.

Yuu adorait la regarder, il la trouvait fascinante. Il adorait ses trop long cheveux d'encre. Ils étaient d'une rare finesse et d'une douceur dont-il ne pouvait que rêver. Il ne l'avait jamais touchée sinon à travers le voile de la fantasmagorie. Et même ça, c'était inavouable. Il adorait ses cheveux, souvent ils étaient parés eux aussi. De fibules, de breloques de perles et de peignes en tout genre. De toutes les couleurs qu'il connaissait et d'autre qu'il ne savait pas nommer. Ils tombaient bien en dessous de ses reins et Fubuki passait de très longues minutes à les coiffer bien que ce ne fut pas son rôle premier. Elle le faisait simplement. C'était Fubuki aussi qui lui avait rapporté les informations manquantes. Yuu avait peint la Maîtresse. En secret. Il était doué pour la peinture et il cachait cette dernières dans un coin de sa mansarde. Sa propre sœur n'en savait rien. La Maîtresse y était nue. ,comme il l'avait vue un jour. À son insu. Dans un lac. Il avait précieusement conservé cette image sur sa rétine. Et puis il l'avait peinte. Sa taille étranglée, ses muscles fins, ses cotes à fleur de peau, ses seins ronds. Petits. Elle n'avait pas été fournie comme Fubuki mais il n'existait rien de plus implicitement érotique que cette poitrine à peine développée mais ferme , ronde et dissimulée sous des kimonos et des fourrures. Il y avait son cou graciles et son dos étroit. Toute menue qu'elle était. Sa peau laiteuse, rosie par la fraîcheur de la nuit et ses jambes fines.

Il avait peint son visage. Il adorait ses lèvres toujours peintes de rouge. Ses lèvres n'étaient pas tout à fait symétrique, celle du dessus était plus remplie que sa jumelle et son visage était parcourus d'infimes petites tâches de rousseurs. Il adorait son visage, si fin, si clair , tellement rempli de toute cette noblesse qu'elle dégageait. Si femme. Elle était femme. Elle était reine et, il l'aurait faîte déesse si elle lui avait demandé. Mais elle ne lui parlait pas. Jamais. Ou alors de simples et courtes interjections. Mais au moins elle savait qu'il existait. Il lui aurait abandonné sa fierté. Il y avait son nez, légèrement retroussé. Ce nez qu'elle plissait souvent de mépris et il s'était souvent prit à penser que cette expression la rendait terriblement désirable. Ravissante petite fleur aux pieds minuscules, et aux mains délicates. Des mains pourtant qui avaient tenu des épées et des lances plus souvent que des aiguilles à broderie. Des mains qui avaient tenu des vies entières et entre lesquelles il aurait mit la sienne. Même si ce devait être la dernière chose qu'il devait faire.

Mais il y avait une chose. Une chose bien au delà de tout le reste. Une chose sur laquelle tout Suna et les peuples du désert murmuraient et sur laquelle tout le pays s'accordait. Il y avait ses yeux. On murmurait qu'elle avait les plus beaux yeux du monde et c'était sans doutes vrai. Ils n'étaient pas d'un bleu à faire fondre tout les hommes, pas d'un vert lumineux, bien loin de là. Elle avait les yeux les plus enflammés qu'il avait jamais été donné de voir à quiconque. Un ambre si panaché qu'il en semblait doré – a moins qu'il ne le fut?- un or incandescent lumineux et parfois fendu d'un Rubicon terrible et brûlant qui rappelait la lave d'un volcan en fusion, à fendre les cœurs et à arracher les âmes. Des gouffres d'une profondeur et d'une franchise troublante. Des yeux qui vous happaient , vous fouillaient, des yeux qui tranchaient tout ce que vous étiez. Des yeux effroyables ; effroyables parce qu'ils arrachait toutes les étoiles du ciel. Ils les arrachaient et s'en sertissaient. Il y avait un paysage aux nuances d'or qui se dessinait en dedans. Insondable et brillant, grand comme l'univers et plus encore. Des yeux dans lesquels se reflétaient tout les sentiments et toutes les pensées de la femme mais qui privaient momentanément le monde de lumière. Yuu n'avait pas été le seul à trouver les couleurs fades après l'avoir trop regardée. Des yeux qu'elle avait ombrés par de longs et épais cils tout aussi foncés.

Yuu adorais sa voix. Un peu trop grave pour lui appartenir mais qui lui conférait cette autorité froide et dure. Cette voix qui vous murmurait avec une telle sensualité que vous n'étiez rien que vous acquiesciez avec plaisir. Une voix qui faisait froid dans le dos lorsqu'elle ricanait, une voix qui ne tolérait pas la controverse et qui vous écrasait tant elle portait. Un ton sourd.

Délicieuse, délicieuse, Grande Maîtresse.


De l'intérieur, comment es-tu?


Baraques de pêcheurs,
dîtes à ceux que j'ai laissé
que j'ai vogué par delà les montagnes
et que je vais bien.

Mamahara Sumito faillis s'étrangler avec la fumée de sa cigarette. Ça faisait pourtant presque quinze ans qu'il fumait comme un feu de bois. Il toussa et écrasa son mégot avant de fixer son regard un perdu dans les yeux de son locuteur. Ça pour une surprise. On ne lui avait encore jamais posé de questions sur son ancienne partenaire. Des mômes en plus. Des mômes de seize ans. Qu'est-ce qu'ils pouvaient bien lui vouloir ? Depuis le temps qu'elle avait quitté les rangs pour entrer au service de l'académie ou de brigades plus ou moins officielles.  Les gens se méprenaient souvent sur le genre de personne qu'elle était. Justement parce que son travail avait quelque chose de sournois et de pervers et on murmurait qu'une femme comme elle ne devait pas enseigner aux enfants. Elle était la femme qui avait poussé l'art de l'infiltration à son apogée et qui, quel homme aurait pus se méfier d'un petit bout de femme aussi bien éduqué, qu'elle l'était ? C'était une Kunoichi de première classe. Non pas par ses techniques spectaculaire mais pour le cran et le talent dont elle faisait preuve lorsqu'il était question de duper l'adversaire.  Elle était d'une intelligence redoutable et, il l'avouait , possédait un trop bonne mémoire pour son propre bien. Elle était d'une rare discrétion et pour tout dire Sumito n'était pas persuadé que, au seins même du village, la plupart des gens sachent qui elle était vraiment. Il ne parlait pas du « Démon de l'Est » ou d'une autre foutaise, mais d'elle en temps que personne.

Hormis le fait qu'elle était physiquement remarquable, Momiji n'était pas le genre de personne qui attiraient l'attention. On la regardait parce qu'elle était jolie, gracieuse, mais pas parce qu'elle s'imposait. La première réflexion qu'il s'était faite en la regardant un jour, c'était qu'elle était calme. Par calme, il ne voulais pas dire qu'elle était immobile mais plutôt qu'elle était si totalement apaisée que l'on finissait par ne plus se sentir en danger. Oui c'était exactement. Elle était comme l'eau qui dors. Tranquille. Pas lente, pas immobile et inactive, mais tranquille. Dangereusement flegmatique. Dangereusement parce qu'elle était loin d'être inoffensive et que baisser sa garde en sa présence était purement une erreur fatale. Il ne savait pas bien d'où lui venait cette si grande maîtrise de ses émotions et cette forme de sagesse palpable.  Après tout, elle avait vécu suffisamment de guerre et éprouvé assez de pertes pour avoir le droit d'être d'une colère permanente , mais ce n'était pas le cas. Beaucoup racontaient qu'il était des expériences dans la vie tant éprouvante qu'elles métamorphosaient les gens mais il était évident que Momiji n'avait pas été sculptée dans la même glaise que les autres. Non elle avait été burinée dans du diamant brut et faisait parti intégrante de ces rares créatures que rien ne brisait. Oh naturellement elle flanchait parfois, parfois les coups rayaient son âme si droite et si dure, stricte mais elle se relevait toujours. Toujours. Parce qu'elle ne supportait pas de perdre. Même pas contre elle-même.

Elle était tellement acharnée que ça en devenait maladif et désolant. Oui, clairement. Presque masochiste mais personne n'avait les tripes pour l'arrêter. Parce qu'elle était le genre de personne dont la rage se mesurait proportionnellement à l'habituel calme platonique. Elle était redoutable d'incohérence lorsqu'elle était en colère. Lorsqu'on l'interrompait. C'était peut-être ça qui était le plus désolant dans cette histoire : elle était d'une simplicité abrupte et déroutante. Une franchise déconcertante. Sans nulles doutes très bien éduquée, mais pas dans la tradition ninja. Parce qu'après tout elle était la seule de sa famille. Polie petite princesse. Sage. Capricieuse et calculatrice. Non elle n'était précisément vicieuse comme sa profession le laissait entendre. Loin très loin de ça et pour tout dire c'était à se demander comment elle pouvais...elle avait le mensonge dans le sang, le don d'être n'importe qui. Une courtisane, une apothicaire... Faute d'être d'un optimisme fabuleux, elle était d'un réalisme flagrant. Elle observait analysait trouver une solution.  Il y avait toujours une solution et comme elle le disait souvent « s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y as pas de problème. » or, bien souvent il y avait un problème. Comme elle était droite certains la disaient incorruptible,mais c'était faux. Elle était humaine après tout et allait principalement ou se trouvait son intérêt. Parce qu'elle n'avait pas été élevée pour être ninja. Alors elle pensait librement. Trop sans doutes.  Elle était sentimentale trop parfois. Souvent pas assez. Pas les même valeurs que bien d'autre. Elle croyait en chaque vie mais elle avait également ce pragmatisme exacerbé par le fait qu'elle ne pouvait compter sur personne pour préserver sa vie à elle.

Parce qu'elle était quelque chose inattendue. Même si sa meilleure stratégie restait le repli, voir l'inaction réfléchie comme il se plaisait à le dire. C'était pour ça , pour ce fait très particulier que les gens se méprenaient. Parce qu'elle pouvait -dans son pragmatisme- se montrer relativement cruelle. Parce qu'elle n'avait pas toujours le temps de penser aux dommages collatéraux. Qu'elle préférait garantir le bon déroulement de sa mission. Le reste venait après. Heureusement qu'elle avait le sens des responsabilité en plus de celui du travail bien fait. Heureusement. Parce qu'elle avait une nuée de défaut. Capricieuse, émotive, opposante, trop réfléchie, contre l'autorité lorsque celle-ci ne semblait pas souffler un air qui lui plaisait, acharnée au point le plus ridicule qui existe et pas assez consciente des enjeux.

Récemment elle était devenue assez agressive , violente politicienne et il savait qu'elle était capable du pire comme du meilleur pour parvenir à ses fins. Il savait qu'elle était profondément fidèle à cette terre qu'elle avait élue comme sienne et qu'elle pouvait se montrer d'une rare intransigeance, que toute le despotisme qu'elle était capable de mettre à exécution n'était que la preuve de son amour pour le peuple de Suna, parce qu'elle aurait pu éradiquer l'humanité toute entière pour une seule goutte de sang versé de la part des siens. C'était une femme forte et généreuse à sa façon, une femme droite comme un mur et particulièrement intègre qui croyait en la justice et qui était née pour faire la guerre et elle possédait dans ces moments là une rare violence. Elle ne faisait jamais de promesse qu'elle ne pouvait pas tenir et n'avait pas la prétention d'être différent qu'un autre. Elle disait qu'elle avait une dette à payer sur le monde tout entier et que c'était pour cette raison qu'elle devait arrêter de fuir et elle n'avait pas honte d'avouer qu'elle avait été lâche, parce que c'était ces erreurs là qui la rendaient plus forte aujourd'hui.

Parce qu'elle était remplie d'amour bien qu'elle ne le manifesta pas toujours et qu'elle avait toujours un pardon à demandé des parents à réconfortés et qu'elle était douée pour ces choses là ? Réconforter, transmettre. Il avait toujours sus qu'elle serai un professeur merveilleux et qu'elle en avait donné la preuve , elle semblait tellement plus heureuse et , déterminée, épanouie depuis qu'elle l'était devenu.

Quoiqu'il en soit c'était une gentille fille, pas le genre qui riait grassement aux blague salace de ses partenaire dans un bar miteux après le service, non le genre qui avait un sourire doux, pas forcément heureux mais un sourire tout de même. Un rire clair qui illuminait les pièces. Une délicatesse apaisante et marginale dans ce monde dur ou tout n'était que combat. Un drôle de paradoxe. Haaa, oui. Il l'avait bien connue...

« _Pas tes affaires sale gosse. Prend ton pote et tire toi. »
« _Mais vous la connaissez pas vrai, sensei ? Himekawa-dono ... »
« _Vois pas de qui tu parles. »

Menteur!



Une histoire à nous compter?


▬ Les Mémoire du Ciel et de la Terre ▬
Cœur d'encre
J'ai, et c'est mon plus grand tors, jeté un voile trouble sur mon propre visage.

Une main qui en lâche une autre, un cœur qui se déchire et des larmes par milliers. Voilà le dernier souvenir que je garde de la tendre enfance de ma dernière sœur cadette. Je ne doute pas une seule seconde de la douleur qui à dus planer au-dessus d'eux -mes frères et ma dernière sœur- pendant toutes ses années après mon départ. Toutes les questions qui ont du dévorer leurs âmes d'enfants, la tienne surtout, Sorako. Momiji, es-tu morte ? Pourquoi es-tu partie ? Reviendras-tu jamais ? Est-ce parce que j'ai été une mauvaise fille que tu t'en es allée ? Tu as du pleurer des nuit et des jours entiers et je suis sûre que personne n'a jamais répondu à tes questions. Tu as du me détester du plus profond de ton cœur , parce que je t'ai blessée c'est vrai, mais d'abord parce que mes actes ont fait beaucoup de mal à nos frères. Reiji à du en souffrir plus que n'importe qui et je suis persuadé que lui comme toi préféreriez la preuve que je suis morte au doute de ma vie possible. Parce que, ainsi vous pourriez sans doutes me pardonner, dire que ce n'étais la faute de personne et maudire notre père. Maudire notre père. Parce que si c'était le cas, je pourrais revenir près de vous. Et comme j'aimerais vous donner raison. Je ne crois pas que toi-même tu puisse comprendre ce que je ressent vis-à-vis de cette situation. C'est très vague même pour moi je dois dire. Je suis ce visage fantomatique qui plane au-dessus de vos vies, qui grappille vos futur et qui a sans doutes détruit des parcelles de ce dernier.

Mais tu sais, Sorako je voudrais rien qu'une fois te dire la vérité. Te dire que mon départ était un choix égoïste et que je savais parfaitement combien vous en souffririez et que je suis partie en parfaite connaissance de cause. J'avais d'autres solutions, j'ai préféré prendre la plus simple sans me soucier de ceux qui m'entouraient. Partir sans se retourner...Sorako...j'aurais tant aimé avoir le courage, ce jour-là d'affronter ton regard remplit de larmes et te dire combien j'étais une mauvaise personne, te dire combien j'étais abject de ne pas te prendre avec moi. Parce que j'aurais dus. J'aurais du t'arracher à ces lieux ou l'on ne ferai que t’aliéner chaque jour un peu plus. J'aurais dus, mais une fois de plus je n'ai rien fait. Combien de foi ai-je manqué à mon devoir envers vous tous ? J'étais jeune,Trésor, et le jour ou j'ai pris la fuite m'arrachant de moi-même à tes bras d'enfant, j'ai laissé partir mon meilleur amour.

L'Histoire des peuples est un polaroid de mémoires personnelles et impropres à la fois, un patchwork de mémoires approximatives. Pas toujours exactes mais sincères, touchantes. C'est un tissage de mensonges et de vérités, de point de vue et de blessures, de vengeances et d'amour. Car l'amour existe, c'est lui qui fait que la terre deviens la proie, que la proie se transforme en faucon, que le faucon se transforme en homme et l'Homme de nouveau en en Terre. Il est des meurtrissures plus profondes que l'abysse, engendrées par la haine et la colère, par toutes les guerres de ce mondes et de tout les autres mondes qui ont précédés. Car il y en à eu d'autre et qu'il y en aurai une infinité encore.

L'histoire que je vais conter n'est pas différentes des autres, elle est branlante, inexacte, pas toujours vraie et souvent incertaine. Timide et violente parce que racontée de mémoires d'hommes, de femmes et d'enfants, parce qu'elle à fermenté dans les âmes des petits enfants que nous étions alors, parce que cette histoire n'est que colère et amour, parce qu'elle est la dernière trace d'un clan à moitié disparu et d'une caste qui aurait dû cesser de vivre avec toutes les guerres qu'elle à vu naître sous son joug. C'est une histoire de pouvoir et de tromperies, jouée quelque part dans le théâtre à ciel ouvert qu'est notre mémoire sur le plancher en bois laqué de nos âmes entre-déchirées. C'est une pièce infâme qu'on aurait du détruire plutôt que rejouer indéfiniment et d'en repasser le film usé sur la bande de nos cœur. Nos cœur qui battent à vide les temps et les contretemps, surtout. C'est l'histoire d'un mensonge national et éhonté, l'histoire d'un peuple, d'un peuple qui à dit des prières sur sa Princesse comme si elle était morte, l'histoire d'un père qui n'aima jamais des autres que la partie de lui-même qu'il voyait en leurs yeux, l'histoire d'une mère qui préféra le silence rassurant de sa chambre à la vérité qui saccageait un palais ancestral de l'intérieur. Le conte d'une vie brisée et d'une Princesse, une vraie, qui changea de nom et laissant au temps le soin de changer son visage et de la petite Princesse qui se tenait encore droite près de sa fenêtre comme seul vestige de son existence.

Cela fait déjà dix—sept ans et Voyez que d'un souffle le vent emporte tout. Même mes souvenir de vous. J'aimerais disparaître avec eux pour toujours. Mourir bientôt pour revenir à vos côtés.
Cette histoire, Sorako, Reiji, Yuri, Taichi, c'est la votre, celle de nos ancêtres, celle de cette soeur que je suis et que vous n'avez jamais véritablement connu. Toute la vérité et je pense que je vous l'offre. D'une certaine façon en tout cas. Je ne crois pas que vous la lirez un jour, je ne pense pas que je veux véritablement que vous lisiez ce mémoire infernal, mais je sens que je vous le dois. Que je me le dois, que je le dois au gens que je côtoie désormais. Que je te le dois Sorako pour tout le mal que je t'ai fait à toi qui à toujours été si fragile.

Votre sœur aînée,
Himekawa Momiji.


Le Palais des autres jours


Je suis née dans un palais loin d'ici très loin d'ici au nord et à l'est. Loin, loin, loin très loin par delà encore le pays du fer. Dans un tout petit pays qui ne possédait qu'un seul port dans la mer du nord. Je me souviens de l'odeur de la mer et des embruns , le bruit des oiseaux sur la grève. Mon père n'en était pas le seigneur mais il était l'homme le plus riche des alentours, il avait fait fortune dans la vente d'épice,de soierie, de pierres précieuses et le commerce humain. Comme son père avant lui et le père de son père. L'air marin et salé empêcher toute vague de froid de s'ancrer trop profondément sur le territoire mais je ne crois pas que j'ai jamais eu aussi froid qu'à cette époque. Je me demande ce que c'était...la solitude peut-être ? Mon père – notre père – épousa ma mère en premier lieux. C'était une courtisane, une prostituée. La fille à personne. Mais elle était d'une beauté extraordinaire et elle dansait tellement bien qu'elle arrachât le cœur de cet homme que rien ne pouvait émouvoir. Il en fit sa femme et je suis née deux ans après. Ma mère s’appelait Rei , c'était une femme douce et avide de liberté et elle ne supporta pas bien longtemps la violence de mon père, ni l'enfermement. J'avais cinq ans quand elle s'est suicidée. Elle s'est jetée dans la mer depuis la falaise qui surplombe la plage de la corniche.

Deux ans après il à finalement épousé Sadame, la fille du seigneur local. La mère de mes frères et sœur. Reiji est né le premier. Puis ce fut les jumeaux Taichi et Yuri et, enfin, Sorako. Ma dernière sœur cadette. Sadame était une femme étrange qui n'as certainement jamais aimé ses enfants, pas plus qu'elle n'aimait le père de ces derniers. Je me suis souvent demandé si c'était pour cette raison qu'elle les avait tous rejeté. Parce qu'ils étaient aussi les enfants de cet homme qu'elle haïssait profondément. Quoi qu'il puisse en être ce ne fut rien par rapport à la haine farouche qu'elle manifesta pour moi et ce depuis ma plus tendre enfance. J'étais la fille d'une catin et la différence de statut était énorme. Elle ne m'adressait jamais la parole et lorsqu'elle le faisait c'était pour me couvrir d'injures et de menaces à peines déguisées. Je ne pouvais pas vraiment fuir parce que malgré tout ce qu'elle pouvait dire j'avais été choisie pour devenir le successeur de mon père, un autre tyran parmi les gens de ce pays qui n'avait rien demandé.

Je crois que je devais avoir huit ans la première fois que quelque chose qui laissait entendre que j’étais différente s'est délibérément manifesté. Sadame avait été particulièrement horrible avec moi ce jour-là. Si je m'en souviens c'est que c'était la toute première fois que quelqu'un se permettait de lever la main sur moi. Mon père était un homme violent et totalement amoral mais il ne m'avais jamais frappée. En vérité il ne me parlait pas, ne me croisait pas et il n'était jamais rien d'autre qu'un fantôme menaçant au dessus de ma tête. Une présence que je craignais.

Oui, je me souviens de ce jour avec une telle intensité. Je ne me rappelle pas la raison de cette dispute. Peu importe combien j'essaie cela reste vague. Est-ce que le temps à déjà fait son œuvre pour et m'as éloignée de cette vérité ?

Un vase qui se brise et mon visage écorché par l'éclat de porcelaine qu'elle tient dans sa main.

Notre famille possédais une milice privée, un regroupement de mercenaires, de rônins, de Shinobis autrefois vagabonds. C'était parmi eux que je trouvait refuge dans ces moments là. Il y avait ce nomade ninja qui était arrivé de loin, très loin par delà les montagnes Tsugumi Chitose. Je ne saurai décrire avec précision tout ce qu'il à fait pour moi. Il fut un père et une mère bien plus que le furent mes véritables parents, un mentor, un ami, un protecteur. Ma seule familles en quelques sortes. Il m'a pris sous son aile quelques temps après le décès de ma mère. Je crois qu'il est la seule personne qui à fait que je ne me suis pas simplement effondrée.

Ce jour-là j'étais tellement , tellement furieuse, terrifiée et j'avais mal. Mal dans mon cœur.
Tsugumi-san avait pris le parti de m'apprendre depuis quelques années déjà ce que son propre père lui avait transmit. L'art du ninjutsu mais jusqu'à ce jour je n'avait jamais manifesté la moindre prédisposition pour quelque affinité que ce soit. La suite est floue. Sans doutes parce que déjà à cette époque je n'avais pas la moindre idée de ce que j'avais pu faire pour en arrivée là. Mais dans ma panique et ma colère mon chakra est devenu instable et le sol pourtant malléable est devenu un genre de roc avant de littéralement être engloutis sous un cristal incarnat d'un monstrueuse solidité. La jambe de Tsugumi-san avait été prise dedans au même titre que les quelques deux mètres qui nous entourait.

Tsugumi-san à été patient. Il m'as aidée à me calmer et s'est servit de ce qu'il savait de ses propres affinités pour que je reprenne le contrôle de la situation. J'ai dégagé sa jambe et fait disparaître toute trace de mon forfait. Il à été incapable de me dire ce que c'était. Du ninjutsu sans la moindre hésitation mais il n'avait jamais vu une chose pareille, n'en avait même jamais entendu parlé mais il avait acquis la certitude que c'était dangereux et que ce n'était pas un don que je pouvait laisser à tout le monde.

Je crois que je me suis rangée définitivement à son avis lorsque trois ans plus tard j'ai tué par accident Nagara-san. Nagara-san était un homme qui semblait parfaitement respectable mais nul dans la maison n'ignorait qu'il était l'amant de Sadame et ce outre le fait qu'il était sans doutes encore pire que mon père et ce à bien des points de vues.

Pour en revenir à Tsugumi-san c'est lui qui m'as entraîné de toutes ses forces. Lui et les autres de la milice, dans le plus grand secret. Il disait que je ne devais pas laisser pareil don à l'abandon et que je devrais un jour être capable de me défendre par moi-même. Il ne m'as pas seulement aidé à diriger cette affinité étrange mais aussi mon esprit. Il m'as apprit à penser par moi même, à observer à analyser et à tout remettre en question. Il fut un professeur exceptionnel.Et je regrette plus que tout qu'il n'ai pas pu soutenir mes cadets comme il l'a fait pour moi. Le jour ou il s'est éteint j'ai perdu une personne cher à mon cœur et le monde à perdu un grand homme. Je crois que je ne le regretterai jamais assez.

J'ai emprisonné son corps dans du cristal et il repose maintenant dans une des grottes de la falaise, tout près des vagues qui se brisent en un millier de moutons contre les vagues en dents de loup. Comme s'il pouvait contempler éternellement cette vue qu'il aimait tant.


Sang pour sang

Je n'ai jamais sus qui avait tué Tsugumi-san. On m'a raconté que c'était des choses qui arrivaient. Des gens avaient essayé de s'introduire dans la résidence et qu'ils l'avaient tuer. Je n'y ai jamais cru. Tsugumi-san était un être d'exception , je ne crois pas qu'il s'agisse seulement de ma mémoire d'enfant folle d'admiration. Je sais qu'il n'aurait jamais baissé sa garde et il existait peu de personne qui aurait pu commettre un tel forfait. Il y avait mon père. Pas qu'il soit particulièrement apte au combat mais il aurait pu ordonner son exécution. Et il y avait Nagara-san qui travaillait pour mon père en plus de s'être fait une place dans les draps de ma belle-mère. Tsugumi-san n'aimait pas cet homme mais il avait toujours été le bienvenue dans la maison et il ne se serait sans doutes pas méfier de lui.

Je crois que c'est pour cette raison.
Que j'ai tourné ma colère vers lui. Parce qu'il était à la fois une incarnation de l'assassin idéal et de l'image même de mon père. C'est pour ça que ce matin là quand je l'ai vu s'en prendre aux jumeaux tout sourire je n'ai pas sus retenir ce qui montait en moi. J'ai demandé aux petits de rentrer à la maison, de s'enfermer dans leur chambre et de n'en sortir sous aucun prétexte. J'allais avoir treize ans. Je peine à croire que plus de vingt ans ont passés depuis.

Je n'avais pas l'intention de tuer Nagara-san.
Comment j'aurais pu vouloir un chose pareille ?! Aujourd'hui je crois que c'est quelque chose que l'on peu appeler l'immuable destin de l'individu.

Le ton es monté très vite et il à amorcé le geste de me cogner. Quelque chose en moi à hurlé de rage. C'était sans doutes moi-même. Une autre moi. La personne que je suis aujourd'hui qui s'est rebiffée avec une rare violence. Je voulais seulement me protéger de lui mais d'une façon ou d'une autre je l'ai égorgé avec le cristal qui avait pris place autour de la peau de mes bras.

Sadame est arrivée sur ces entrefaites et n'as pu qu'admirer impuissante la scène qui se présentait à elle. Macabre. J'étais couverte de sang et lui il gisait à mes pieds pas tout à fait mort mais ce n'était qu'une question de secondes. J'ai été incapable d'avoir la moindre réaction. Je suis restée la debout et silencieuse.

Sadame à hurlé.
Et soudain j'ai pris conscience de mes pieds stagnants dans le sang légèrement coagulé et de l'odeur de fer atroce qui affluait en masse et j'ai vomi.
J'ai vomi jusqu'à la bile et jusqu'au sang. À m'en brûler l’œsophage.

Mais je n'ai pas pu prononcer un mot. Verser une larme. Je suis restée là un moment encore jusqu'à ce que ma nourrice vienne me chercher pour me faire prendre mon bain et retirer cette horrible odeur de moi. Elle n'as pas beaucoup parlé elle non plus. Mais je me souviens qu'elle à essayé de me rassurer. Est-ce parce qu'elle savait de quoi cet homme était capable ? Est-ce parce qu'elle ne doutait pas du fait que je n'avais fait que me défendre ?

C'était un accident. C'était un accident. C'était un accident c'était un accident. C'était un accident. un accident.

On se souviens toujours de la première personne que l'on tue. Je me souviens du timbre de sa voix , de la couleur de ses cheveux, de ses yeux de son odeur et même de son haleine. C'est comme gravé au fer rouge au plus profond de ma mémoire et j'ai la sensation que même si j'essayais de m'en défaire je n'y parviendrais pas .

Après Nagara-san voilà comment je me souviens de ceux que j'ai tué:

Le deuxième. Le troisième. Le quatrième....
Ils n'ont ni nom ni visage. Comme s'ils n'étaient pas véritablement humain et comme s'ils n'avaient pas réellement existé. Comme si le fait que je les tue annihilait définitivement leur existence et toute trace de leur passé. C'est absurde n'est-ce pas ? Mais le fait est que je ne me souviens pas. Quelques nom me hantent parfois. Hijiri. Komoro. Chisato....mais je n'arrive pas à me souvenir de qui étaient ces gens.

Sadame ne m'as jamais pardonné l'incident avec son amant mais mon père ...mon père m'as fait entraîner pour que je devienne à son poing exactement ce que Tsugumi-san avait craint. Une arme. Son arme.

Et je n'ai pas protesté. Peut-être que j'étais encore trop choquée de ce que je venais de faire. Oui c'était sans doutes cela au début. Et puis...Sorako est née. Personne n'as jamais sus si elle était la fille de mon père ou celle de Nagara-san. C'est sans doutes pour cette raison qu'elle fut encore plus mise à l'écart que les autres.

Mais elle à refermé sa main minuscule son mon doigt et elle à ouvert ses grand yeux bleus et j'ai eu l'impression qu'on m'expiais de tout mes pêchers.

C'est pour elle. Pour elle et pour les autres enfants que j'ai accepté de tenir ce rôle. Parce que je ne voulais pas qu'ils aient à souffrir de l'autorité de mon père a cause de moi qui était incapable d'accomplir mon devoir. Alors j'ai tenu bon. J'ai enchaîné les leçons pour devenir une parfaite copie de mon père et les mission ou je devenait un genre de monstre moitié-fille moitié-démon.
Père appelait ça « maintien de l'ordre » mais ce n'était rien d'autre que la répression.

Un an plus tard la milice et moi menions un coup d'état contre le Damiyo local pour le compte de mon père. Couronné de succès puisqu'il investit le palais impérial avant la fin de l'année et étendait son pouvoir au-delà des frontières.

Et je crois que j'ai eu peur.







Dés-alliance

« Combien de temps encore vais-je devoir souffrir pour que tu sois satisfait ? »

Je me souviens m'être souvent posé la question à l'époque. J'avais véritablement l'impression que Père se plaisait à me voir sombrer chaque jour un peu plus. Je m'enfuyais souvent alors, me délestant de mes obligations, pour trouver un peu de calme et de refuge quelque part ailleurs. Sur la plage de la corniche ou maman s'était tuée, la ou Tsugumi-san reposait. Peut-être que je me sentais plus proche d'eux de cette façon et je priais pour qu'il aient trouvé la paix. Où qu'ils soient. Et c'est là, qu'à quinze ans révolus, l'âge ou s'amuser seule ne suffit plus, j'ai reçu de l'amour la première leçon.

Toranosuke et sa famille arrivaient des terres hostiles du pays des neiges et ils étaient entrés sur nos terre dans l'espoir d'un avenir meilleur. C'était peut-être parce qu'il ne savait pas qui j'étais, mais il ne posait pas sur moi le même regard que les autres. Je pouvais être quelqu'un d'autre en sa présence et je me sentais moins aliénée par les ordres que j'étais contrainte de suivre et je suppliais tout les kamis du monde pour qu'il n'apprenne jamais à propos de ce que je faisais réellement quand je n'étais pas avec lui.

Je ne crois pas qu'il aurais pu m'aimer s'il avait appris que j'étais une criminelle, une meurtrière. Parce que c'est ce que j'étais et sans doutes que je le suis toujours quelque part. Mais seulement cela n'as plus vraiment le même impact sur moi que ça pouvait bien avoir à cette époque.

Je pensais que les choses resteraient toujours comme elles l'étaient et que rien de pouvait détruire cette illusion, cette drôle d'utopie.

J'étais tellement naïve en ce temps là.

Nous – et quand je dis nous je parle principalement de Père – préparions alors un plan d'attaque pour envahir un pays frontalier.

J'ai pris peur.
J'ai dis que je ne voulais pas faire une chose pareille, que des centaines de gens allaient mourir. Et père à répliquer que je n'étais plus à ça près. Je crois que mon cœur s'est brisé. Je ne sais pas exactement pourquoi j'ai continué à m'opposer. J'aurais du céder. Bien dur que j'aurais du. Mais j'ai refuser. Aujourd'hui je sais que rien n'aurait pus l'empêcher de faire une chose pareille, mais à ce moment là quand en retournant sur la plage j'ai trouvé le corps de Toranosuke j'ai simplement …

je suis devenue folle. Ivre de douleur.

Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute. c'est ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute.Ce n'est pas ma faute. J'ai mail!

C'était comme si il essayait de me dire que toutes les personnes qui s'attachaient à moi ou à qui je m'attachaient étaient destinés à disparaître. Maman. Tsugumi-san. Toranosuke. Je me suis demandé qui était le prochain. Reiji ? Les jumeaux ? Sorako ?

Je me suis pliée une fois de plus à sa volonté et le mois suivant nous avons envahis le pays voisin.
Jamais je n'avait vu une telle effusion de sang. Les cadavres s'empilaient dans des rues qui empestaient la chair brûlée. On avait même pas le temps d'enterrer les mort et on les laisser s'amonceler quelque part en plein cagnard tellement, tellement que ça puait jusqu'au ciel. même les charognards n'osaient pas s'approcher.

J'ai continué à avancer pourtant. Sous les larmes. Sous le feu. Malgré la peine et la douleur. J'ai juste mis un pied devant l'autre. Séparée de la mort, séparée de la vie, comme réduite au symbole algébrique de moi-même. Jusqu'au château de la capitale. Une semaine après Père investissait les lieux. Il à fallut un an complet pour débarrasser les villes de l'odeur de la mort qui restait là comme un relent tenace. Des mois entier pour faire disparaître toute trace du cristal rouge qui avait engloutis les lieux

C'était plus que je ne pouvait en supporter.
Je crois que c'est à cette période là que j'ai décidé que je devais fuir. Même si je devais abandonner Sorako et les autres. Pour moi seulement. Avant de devenir définitivement un monstre qui ferait honte à Tsugumi-san et aux premiers de la milice ceux qui m'avaient vu grandir et que j'avais vu tomber un à un.

J'étais ivre de douleur. Et j'étais naïve.
Je ne pouvait pas – ne voulais pas croire – que je retomberai un jour dans ce cercle vicieux.

Comme si c'était inscrit dans le sang qui coule dans mes veines.




Pérégrinations

Je suis partie sans me retourner. Je suis allée voir Sorako et les enfants dans la nuit et je leur ai dit que je partais. Sorako – ma tendre petite – à demandé quand j'allais revenir. Je n'ai pas répondu. J'ai souris et ces Reiji qui lui à dit. Que je ne reviendrais pas. Jamais. mais c'était une enfant et dans son esprit «  jamais » était un mot que disaient les grandes personnes pour signifier « un jour » , « dans longtemps ». alors elle à juste pleurer un peu. Et j'ai dis que si elle était une bonne fille alors je reviendrais.

Combien à-t-elle du se sentir trahie ? Combien a-t-elle du me haïr lorsqu'elle à compris que rien , ni personne n'aurais sus me ramener à la maison.

Je ne le sais pas. Je ne suis pas sûre de vouloir le savoir. Parce que mon départ était tout à fait calculé et que je le préparait froidement depuis déjà presque deux ans. Depuis cette année ou nous avions mené cette guerre sans fin. Je ne sais pas exactement ce que j'ai fais pendant les trois ans qui m'ont séparée de mon arrivée à Suna. Qui m'ont conduite à cette autre guerre et qui ma mise dans la situation que je sais.

Je n'avais pas de carte , seulement mes jambes et l'argent que j'avais pu dérober à ma famille. Je suis seulement partie à pieds. J'ai marché comme si ma vie en dépendais. Dormant à même le sol quand le temps le permettait, dans des granges quand il se faisait trop rude. J'ai traversé de nombreux pays. Le pays du fer. Le pays des montagnes, celui des Oiseaux...j'en ai admiré tellement des paysage à perte de vue entre désert et pleine sauvage. Des endroits arides et des cornes d'abondances. Tellement que s'en était presque indécent. Je me suis retrouvée sur les terres du pays du feu un peu avant que ne s'annonce la guerre entre le pays du vent et lui.

J'en garde le souvenir d'un endroit charmant.
Pourtant je me suis enfoncée dans un désert supplémentaire. Comme si j'avais envie de souffrir encore et encore. Encore une fois le destin immuable qui me poursuivait avec zèle depuis ma plus petite enfance m'avais rattrapée.

C'est incroyable n'est-ce pas ? On dirais que mon sang appelle le sang. Moi qui avait cru pouvoir échapper à ce genre d'escarmouche au cours des deux ans et demis qui venaient de s'écouler. Je me suis sentie lésée. J'ai prier pour que cette guerre soit la dernière. Que je meure pendant si jamais ce ne devais pas être le cas. Mais pourtant...pourtant je me suis battue aux cotés d'Homare.

Je ne sais pas dire pourquoi. Je ne sais pas dire comment. Mais j'ai toujours eu l'intime conviction qu'il ne pouvait pas gagner. C'était peut-être ma façon de faire amande honorable. Partir avec les perdants. Ceux qui souffrent et ne pas etre la cause de toute cette détresse pour une fois.

Je ne sais pas dire comment je me suis attachée à ce point aux guerriers qui m'entouraient. Ceux qui comme moi étaient reparti la tête haute de n'avoir pas cédé. Nous avons battit le village à la sueur de nos fronts , à la force de mains mais avec fierté. Si nos os devaient blanchir dans ce désert ce serait parce que nous nous étions battu. Je ne sais pas à quel moment j'ai commencé à éprouver quelque colère contre le peuple de Konoha.

Est-ce que c'était simplement a cause de la propagande dont nous faisions alors l'objet ? Et il y avait les conditions de vies qui ne pouvaient pas convenir à certains d'entre nous. .. je ne sais pas. Je ne sais plus. Je n'arrive pas à me souvenir mais il m'est arriver alors de concevoir une haine féroce à l'encontre de simples mots qui me rappelait la défaite que nous avions essuyé. Je n'avait pas voulu être un bourreau mais je n'avais jamais voulu perdre et l'humilité que j'avais essayé d'en tirer me montait à la gorge comme un goût âpre.

Et quelque chose en moi à changé.

En dépit du fait que je suis devenu une nouvelle arme et que j'ai eu à enchaîner mission sur mission. Toujours plus violente, dévastatrices...encore et encore...

si j'ai des regrets ?
J'en ai. Parce que j'ai été lâche. Tellement lâche.

Mais j'avais vingt ans et la bassesse de croire que j'étais immortelle.

J'étais stupide.

Allégeances


Je ne sais pas si on à voulu me brider. Je ne sais pas si Homare n'as pas commencé à avoir peur de moi ; de ce que je pourrais faire mais il m'a subitement fait quitté l'Anbu. Il a dit que j'en avait assez fait pour le village. Que maintenant j'avais le droit de me reposer un peu, de faire des choses moins dangereuses.

S'il avait sus qu'il me donnait simplement une raison de passer outre la lâcheté qui avait toujours été la mienne. S'il avait sus.

Je venais d'avoir vingt-huit ans quand on m'as confié ma première équipe de Genin. Deux filles pour un seul garçon. Une configuration plutôt rare. Je me souviens encore de leurs visages encore tout rond de l'enfance qui bourgeonnait à peine. Le plus jeune Nako Atori n'avait que dix ans.

Et je ne sais pas pour qu'elle raison mais je me suis souvenue que vingt-ans s'étaient écoulés depuis que j'avais fait mes premiers pas sur cette voix. J'ai eu le vertige.

Nako. Tori. Rasen.

Comme un peu de douceur dans la vie que j'avais mené jusqu'à maintenant.

La vérité c'était qu'avant ce jour, je m'étais perdue quelque part dans une galerie de glace. La fille aux milles-visages, le démon venu de l'Est. Mais je n'étais que «  Senseï » dans leurs yeux et ils n'avaient pas besoin de savoir toutes les horribles choses que j'avais pu commettre avant que je les rencontre. Je crois que c'est pour leurs visages que j'ai décidé de devenir une personne meilleure. Une personne qui ne fuirai pas devant ses responsabilités. Une personne qui ne les abandonnerait pas comme j'avais abandonné mes frères et sœurs biens des années plus tôt.

Je les ai amené dans le désert. Profondément ; très profondément. Pas pour les entraîner. Pas ce jour-là. Non c'était juste...parce que je voulais qu'ils comprennent que c'était de là qu'ils venaient. Ils vivaient ici et bien que nous avions une raison de vouloir la vengeance nous avions le droit d'être fier d'être un peuple du désert.

« • Le désert est une pierre de touche pour tout les hommes. Il éprouve chacun de leurs pas et tue ceux qui se laissent distraire. »

c'était la seule vérité qu'ils avaient besoin de connaître, ils étaient un peuple de survivants. Et ils devaient être fier de leurs racines , du travail de leurs parents et préserver cette unique loi pour la transmettre à leurs enfants.

Je n'ai jamais été un professeur particulièrement tendre mais ils ne se sont jamais plaints. Chacun à leur façon mes petits étaient de bon gars. Rasen était un peu trop obnubilée par Nako, Tori un peu trop bavarde et maladroite, Nako un peu trop renfermés mais ils ont toujours donné le meilleurs d'eux même. Ils avaient tous leurs qualités même quand ils n'en prenaient pas l'air. Peut importait ce que les autres pouvaient murmurer. J'ai aidé, élevé chacun de ces enfants avec autant de passion et de tendresse que s'ils avaient été les miens. Sans doutes pour honorer la mémoire de Tsugumi-san. J'ai essayé de leur transmettre ce que je savais de la meilleure des façon...


Et puis il y à eu ce jour.

Il y à quelque chose aujourd’hui encore dans le déroulements des événements qui me laisse perplexe et j'ai cultivé l'intime conviction que notre Ichidaime savait que nous ne pourrions pas tous revenir de cette mission.

Rasen à été trop impulsive et à révélé notre position aux Konohajin avec lesquels nous entretenions quelques sévères griefs. Je n'ai pas eu le temps de la mettre à l’abri. Elle est morte à Suna dans la chambre qui l'avait vue naître, faute de soins adéquat. J'ai conservé avec moi son bandeau frontal et je le porte encore aujourd'hui.

Une part de moi n'as jamais voulu laisser partir cette enfant.
Pourtant la vie à continué. Comme si elle n'avais jamais existé. Je vais souvent chez ses parents. Ce sont des gens bien et leur mémoire est encore trop vive et trop pleine de souvenir pour qu'ils vivent en paix.

Et finalement j'ai décidé que je ne pouvais plus accepter de courber la tête.
Je me suis rendue compte que ce n'est pas à Homare que j'ai prêter allégeance. Mais à Suna et à son peuple.

Je mourrais peut-être demain.
J'ai défié mon maître et il n'as pas aimé et j'ai la certitude qu'il me guette encore. Il passera sans doutes à l'attaque le premier mais je ne peux accepter encore de n'être qu'une arme de plus à sa couronne et je ne peu pas tolérer que la situation reste ce qu'elle est.

Je ne me suis pas engagée pour ça ...



Ton clan


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Nako Atori
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MessageSujet: Re: Les Mémoires du Ciel et de la Terre • Momiji (encours)   Les Mémoires du Ciel et de la Terre • Momiji (encours) EmptyJeu 21 Aoû - 21:17

Yo Momiji-chan,

Je te valide grâce à une dérogation spécial de Bunta-san et attendre ta seconde validation, puis te mettre ton rang et ta couleur !
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MessageSujet: Re: Les Mémoires du Ciel et de la Terre • Momiji (encours)   Les Mémoires du Ciel et de la Terre • Momiji (encours) EmptyJeu 21 Aoû - 21:21

Qui t'as parlé d'un pays du fer dans le règlement? :p

Autrement, je te valide Anbu de rang S. Personne ne peut être Grade sup à la prez Wink

Quelques fautes un peu partout mais tu as tellement écris en si peu de temps que tu pouvais pas les éviter Wink

Plus qu'une valid mais tu l'es déjà :p

(Nako s'en sort bien, élève de la future Kagette !
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MessageSujet: Re: Les Mémoires du Ciel et de la Terre • Momiji (encours)   Les Mémoires du Ciel et de la Terre • Momiji (encours) Empty

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