Nom: Sans
Prénom: Akira
Âge: Quatorze ans et trois mois
Sexe: Mâle
Clan: Uchiha
Village: Konoha
Grade: Juunin
Rang: A+

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Akira fut un bébé calme, le genre de bambin que la lumière n'éblouit que faiblement.  Dès sa naissance, Akira renfermait un certain don pour la vie. Peu vif, il n'en fut pas moins éveillé. C'est le genre de petit garçon ignoré à souhait, la lumière ne lui colle pas à la gueule. On appelle ça un ninja taillé pour l'ombre, calme comme la paisible campagne un soir chaud de Juillet. On pourrait le croire désinvolte mais il n'en est rien, appliqué comme personne. Ses veines se glacent au contact d'une pointe de fer. Très tôt habitué à se servir de kunaïs, de shurikens. Il a le caractère taillé pour jouer le rôle du personnage obscur mais sans vrai mauvais fond. Comme on peut s'y attendre après ces quelques lignes lues, il n'est pas très expressif, ni parlant.  On ne sait pas vraiment si il a déjà lâché une marque d'amour, ne serait-ce qu'à sa génitrice. Néanmoins, penser qu'il n'est pas humain, doté d'une délicate et infime once d'amour au plus profond de son être, ce serait croire l’impossible.
Le garde chargé de la sécurité ne s'était donc pas trompé, Akira renferme une profonde partie de tristesse et de mélancolie. Cepandant, la dépression n'est pas encore à l'ordre du jour. Il remit son rapport à son capitaine qui le remit à un supérieur. Tout ce train-train de papiers jusqu'à ce qu'un responsable compétent prenne connaissance de l'alerte de niveau 1 au sujet d'un rôdeur. Le papier subit un sort bien fatal, malgré toute la vérité qu'on le sait renfermer, il s'en alla rejoindre les profondeurs de la poubelle et le profil ne fut jamais plus étudié.


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Story :

Intro

Je vous parle d'une histoire qui nourrit sa vie de ce qu'elle peut. Un conte sans vrai héros, une histoire imparfaite et même laide. Mais aussi affreuse fut elle, c'est l'histoire d'une vie, l'héritage d'une création suprême. Un récit mettant en scène le monde shinobi, un univers constitué de ninjas, d'armes et de sang, de coeur et de larmes. Akira, famille décimée jusqu'à la plus petite poussière, vit le jour en pleine pluie battante. A peine eut il sorti sa tête de son enclos pour la première fois depuis neuf mois que le destin frappa son front d'une goutte puissante pour un tout nouveau né. Il cria, ça oui, mais pas assez pour laisser penser à un accouchement. Sa mère avait le teint naturellement laiteux, alors la nature se chargea de faire marcher l'hérédité et voilà qu'un petit pâlot se mit à vivre. Son père, il ne devait pas mesurer plus d'un mètre soixante quinze. C'était un simple nomade, un fuyard dirait un impitoyable juge. Sa compagne avait le fabuleux prénom de Akita, doux et fluide comme un roseau dans une étendue d'herbe calme et fraîche. Le soir de sa naissance, Akira reçut un maigre repas, tout comme ses parents. Car ils étaient pauvres, affreusement pauvres, des nomades aussi pitoyables qu'un chien vagabond. Sinon, l'histoire n'aurait pas été aussi drôle... Quel point de vue sadique, mais je m'égare dans mes pensées.
Un trinôme  qui n'était pas fait pour durer, dans les yeux se trouvent la vérité dit-on. Alors cette fois, elle fut fatale. Akira fut dépossédé de ses géniteurs, il n'a pas retenu l'image de leur mort, naturellement, il avait seulement trois mois. Sa mère fut souillée sous les yeux de son compagnon, les larmes tachèrent éternellement le sol. Le sang se mêla au liquide salée et ensemble, ils marquèrent les lieux des crimes. Encore aujourd'hui je me demande comment une dizaine d'hommes purent commettre de tels actes, surtout, comment purent-ils louper la chose la plus dangereuse pour eux ? Car oui, j'ai été témoin de cette histoire. Akira fut épargné par les cieux sur ce point, l'horde d’agresseurs rentra chez elle. Rejoignant leur village, ces individus, dont je n'ai pu décelé les origines concrètement, riaient si fort que je vis pleurer Akira d'une puissance digne d'un Dieu. Il tonnait fort dans un déchirement orale des plus insupportables lorsqu'on sait ce qu'il venait de se produire. Il y a quatorze ans de cela, j'ai étouffé ses appels à l'aide dans le tissu de ma manche. Un lourd camouflage nécessaire à sa survie, j'avais rendu inaudible les pleurs et les hurlements du bébé. Lorsqu'il s'arrêta de pleurer, je pus voir le rouge saignant engloutir ses yeux comme une marée montante. C'est ensuite seulement qu'il s'endormit, au creux de mes bras déjà vieux pour l'époque. Je parcourus un bout de chemin avec cet enfant, ce ne fut qu'après seulement une semaine que nous fûmes séparés. Au petit matin, alors que j'ouvris les yeux pour réveiller mon esprit une ultime fois avant la route, j'observai qu'il n'était plus là. Était-ce un rêve ? Jamais plus je ne revis cet enfant aux pupilles saignantes.

Spoiler:

-Hargneux, comme garçon. On va voir si tu continues de tenir tête après ça.

C'est le "capitaine" matsudaï qui criait comme ça, une violence incontrôlée et rejetée sur des gosses comme moi. Un manque de confiance en lui qui le pousse à crier continuellement. Ses chances de mourir dans la fourchette 30-40 ans doivent toucher les quatre vingt pour-cents. Je suis Akira Ryuka, et ce matin-là, lors de l'appel, je n'ai pas répondu à mon prénom. Cet individu recherche à formater mon identité et mon amour propre par le biais du prénom, ensuite il cherchera à faire de moi une créature docile et obéissante. Non pas que j'aime me faire appeler Akira, j'ai toujours eu pour habitude et conviction que j'étais et me prénommais Akira. Laisser un millimètre à Matsudaï, même pour le prénom, reviendrait à me refouler. Or, je suis un humain avant tout et je continuerai à m'appeler Akira, malgré les tortures, les cris et les coups. Quelques battues plus tard, et me voilà à l'entraînement. Je vis dans un quartier recru de Konoha, je suis habitué à rester caché dans ce périmètre. Je passe soixante pour-cent de mon temps à m'entrainer, j'en consacre trente au sommeil et il me reste dix pour-cent de ma vie pour l'apprentissage intellectuel. Je suis un élève studieux et doté d'une mémoire honorable, cela me permet de rajouter du temps dans mes entraînements au lieu de le perdre dans les livres.  J'effectue des missions depuis mes sept ans pour le compte du village, je peux ainsi sortir et user de mes pouvoirs à chaque fois qu'il le faut. La seule chose qui fait que je ne suis pas isolé vingt quatre heures sur vingt quatre du reste du groupe, c'est mon score de réussite en mission.

Je suis assez différent des autres ici, un point noir magnifique sur un tissu blanc lumineux comme la lune une nuit dégagée. Je ne connais pas le sens du mot "amitié", ni celui qu'on appelle famille, et tout ce qui s'en suit. Manipulateur, je m'arrange pour que les autres agissent selon ma volonté. Mon quotient intéllectuel doit frôler le maximum actuel dans Konoha. Je ne ressens que peu d'empathie en général et éprouve une mélancolie certaine devant la vie. Je ne saurais dire si je suis triste, seulement, la franchise d'un homme reflette une maturité certaine, alors je pourrais reconnaître que je ne suis pas heureux ici. Les autres sont méchants face à la différence que je représente pour eux. Je pense ne pas chercher leur sympathie alors c'est sûrement de ma faute, je suis meilleur de toutes les catégories et je leur inflige indirectement des punitions puisqu'ici, tout est collectif.

L'erreur d'un groupe c'est de posséder une individualité, c'est un peu près ce que j'ai sorti à Matsudai lorsque j'avais huit ans. Nous sommes ici sous la direction centrale de konoha et de ses têtes pensantes. Un chef de l'ombre se permet de nous dicter la conduite à suivre, je m'éxécute car mes chances de réussites en cas de rébellion sont proche de quatre.

On a décelé chez moi une capacité de manipulation assez déconcertante. La méfiance s'en ait vu rapprochée et c'est aussi un peu pour ça que j'ai grandi accompagné de dame sollitude. J'ai développé très tôt l'art des illusions, sans jamais rien en dire. Ici, personne de mon âge ne sait qui je suis vraiment, et personne ne sait que je suis maître du genjutsu.

Je ne laisse jamais voir mes yeux, ça reste la seule règle intelligente et pédagogique que j'ai appris ici. On ne regarde personne dans les yeux au dortoir, au self ou même à l'entraînement. Nous suivons un rythme de vie plutôt haletant, j'ai l'occasion de voir le monde extérieur de temps à autres le soir. Selon le surveillant de nuit, je peux jouer de mon genjutsu et laisser le village se dévoiler à moi le soir. Seulement, tout cela parait un peu vide sans personne  dehors dans toute cette fraîcheur nuptiale. Donc j'imagine ce que c'est qu'un village remplie et ruisselant de monde. Le soir, je me prends parfois à rêver de ce que je serai le jour où j'irais dehors. Après tout, on sait tout de dehors, je sais ce qu'est un hokage, j'ai appris à manier le shuriken dès mes cinq ans. Nous connaissons l'histoire et les conflits internationaux, la géographie, et aussi les marques de respect. Nous avons, ainsi, l'impression d'être des villageois de Konoha à part entière.


II-Une âme seule dans le noir

Comme je savais déjouer les défenses et sortir le soir, j'ai décidé de fréquenter le village et de dépasser le simple fait de l'observer. C'est à mes onze ans que j'ai appris à côtoyer des étrangers, dans une taverne nommée "Do-Chakuret" . Je commençais à discuter dans les tavernes jusqu'à tard le soir, j'essayais de capter l'intérêt de ces vieux ratés soulards dans l'espoir d'en rencontrer un à mon niveau. Ça arrivait plus souvent que je ne le pensais, de rencontrer un intellectuel dans une taverne, et de discuter malgré la différence d'âge, autour d'un plat de nouilles agrémenté de porc laqué. C'est une habitude que je garde encore maintenant. Traîner dans ces lieux sans boire, voilà un fait bien étrange devez-vous vous dire.

Mais à côté de cette vie nuptiale que j'appréciais, l'existence dans le quartier en fut dérisoire. C'est comme goûter à un gâteaux avant de reprendre les choux de Bruxelles. Au contact de la taverne, j'avais réussi à sortir tout ce que j'avais au fond de moi. Je m'étais révélé et pouvais exploiter mes connaissances pour échanger et mûrir. Mes pouvoirs n'en furent que plus simples à apprivoiser, de nouveaux arrivèrent ensuite. Une échelle de violence et de puissance qui fit de moi le meilleur de tous, l'égal d'un demi-dieu. J'avais changé et désormais, j'étais le roi de la cour. Aucun des autres enfants ne m'a pour l'heure jamais battu.

Je vogue au gré des flots et marche à celui du vent. Transperçant comme un katana aiguisé avec savoir-faire, traversant le monde depuis quatorze ans, il m'arrive d'en découvrir davantage parfois. Sur le plan personnel, je suis sûrement le meilleur manieur de genjutsu de la région. Mais je garde la tête froide, le coeur fermé et l'esprit plus ou moins libre. Je suis  seul, livré à moi même dans les situations de la vie.  Pour maintenir un semblant de raison à la vie, je garde à l'esprit que la lumière subsiste grâce à l'ombre et inversement, c'est le cycle éternel de l'existence. La perte d'êtres chers tel que mes parents, c'est le reflet de ce qu'est la vie, de ce que nous sommes et seront, au bout du couloir me guette la mort. Je m'entraîne sans relâche, et pourtant, je ne comprends plus pourquoi j'agis de la sorte. Je suis une âme seule, dans le noir.

Bienvenue à toi, Akira. Et à bientôt sur la CB et rp ^^

Validé mais vu l'âge je préfère Juunin maximum. Aux autres admins de se prononcer sur ce point

Ouaip rang A, je valide. Si tu n'as pas de nom c'est parce que tu connais pas ton clan, oublies pas ca