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 Une halte reconstructrice (Privé: Akira - Shike) (Pas de combat)

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Messages : 6
Date d'inscription : 17/09/2014
Shike Kaimetsu
Shike Kaimetsu
Nomade Rang S
MessageSujet: Une halte reconstructrice (Privé: Akira - Shike) (Pas de combat)   Une halte reconstructrice (Privé: Akira - Shike) (Pas de combat) EmptySam 20 Sep - 21:43

Le monde que j'avais soupçonné m'avait d'abord parut particulièrement fantastique. Les fleurs, les herbes qui poussaient. Les arbres si grands, si majestueux qu'ils créaient l'ombre partout où ils étaient. La nuit embarquait par dessus le jour dans un contraste parfaitement merveilleux. Cela ne faisait pas tellement longtemps que j'étais sorti de mon village. J'avais fais plusieurs journées de marche vers le nord-ouest afin de retrouver les grands villages. L'on m'avait conté des légendes fantastiques et irréalistes; des grandes maisons de plusieurs dizaines d'étages, des milliers de gens se croisant sur des rues de roches et de marbres entretenues tous les jours. Des chevaux et du bétail les traversait, me disait-on, comme si c'était leur droit. Dans cette allée et venue de gens et d'animaux, tous trouvait un chemin d'entente qu'on appelait village, puis paix.

Rapidement, je sentis que cette paix que l'on m'avait décrite n'était pas si vrai que cela. Effectivement, la guerre avait fait rage dans ce coin de pays il n'y a pas si longtemps que ça. L'équilibre était fragile comme une branche au printemps. Peu de gens avaient su vivre dans la paix comme mon village l'avait fait. Je crois personnellement que c'est dû à la quantité de personne et au désir d'expansion. L'homme étant ce qu'il est, il ne veut pas vivre, il veut grossir. Grossir, oui, mais selon sa vision et aucune autre. Ces hommes, ils sont orgueilleux et impatients. Ils veulent tous avoir, à l'intérieur d'une seule vie, ce qu'on serait en droit de demander après des siècles. Cette impatience faisait stagner les hommes dans leur époque et les empêchait d'évoluer, régressant sans arrêt leurs technologies par les guerres et leurs philosophies par les meurtres intellectuels.

C'était donc ce monde dans lequel j'étais entré, avide de merveilles de la nature, je n'entrevoyais que l'enfer engendrés par les hommes. La guerre, les batailles, la cruauté. Détrompez-vous, je ne me fais pas d'état d'âme. Vivre dans cette vie ne me dérange aucunement, d'une certaine façon. Je saurai m'y accrocher et même m'y habitué : voir le dominer. Car moi aussi je suis dans cette optique de grandeur. Je ne sais pas encore pourquoi je veux grandir, mais j'ai toujours cette envie en moi de créer quelque chose de plus gros que mon être, quelque chose dont les gens se souviendront encore bien longtemps après ma mort. Je ne réussis pas à mettre un nom sur cette chose, ni une image sur ce concept, mais un jour j'y arriverai bien.

Je serres les manches de mon poignet machinalement. L'eau y entre sans demander sa permission. L'eau entre toujours partout, comme les idées noires, j'imagine. J'ajuste mon petit collet ainsi que la capuche de ma cape bleue qui flotte toujours derrière moi. Je me suis entouré des bandelettes sur le visage, me protégeant du froid et de la pluie. Seul mes yeux ressortait de cet accoutrement qui me permettait de voyager en toute quiétude. La nuit tombait maintenant. Je soufflais à travers ces lambeaux sur mes mains pour les réchauffer quelques peu. Un peu plus loin, je vois des lumières. Je me rapproche de la civilisation. Des petites maisonnettes, entourées de clôtures et de bêtes, m'offre une petite lumière dans cet environnement obscur et trempé. Plus je m'en approche, plus la chaleur de cette lumière réchauffe mon cœur. Dans tous les villages, on sait accueillir un voyageur isolé, ici ne ferait sûrement pas exception.

Soudainement, le petit chemin de terre mouillée se transforme en petite roches enfoncées dans la terre. Signe de civilisation, enfin. Les gens sont à l'intérieur. Il doit y avoir quelques centaines de personnes dans ce village. Des cheminées des maisons en bois, j'aperçois une large fumée noirâtre, signe qu'ils réchauffent, eux aussi, leur cœur refroidis par le monde.

L'ambiance n'est pas à la fête. Je trouve un légère auberge avec un symbole de cochon devant la porte, signe qu'ils offrent de la nourriture. Je m'en approche puis ouvre la porte. Fermant les yeux, la lumière m’éblouis. Quelques personnes à l'intérieur me remarque, mais comme d'habitude, on me regarde à peine. Je m'assied sur une chaise devant une table libre. Le serveur, sûrement propriétaire de l'endroit, s'approche de moi en me regardant de façon craintive. Avaient-ils eu de mauvais scénarios avec les voyageurs isolés? Pas avec moi.

Je fourre une main dans mes poches et en ressort quelques piécettes que j'ai réussis à réunir quelques jours plus tôt. C'est tout ce qui me reste pour survivre. Demain je devrais recommencer le cycle de la recherche d'argent pour pouvoir survivre le plus longtemps possible. La civilisation, les grands villages, avaient sûrement plein de choses à offrir, mais d'ici là je devrai faire avec le contexte qui m'entoure.

Le propriétaire de l'auberge me regarde et tend la main pour prendre l'argent. Il compte rapidement ce que je lui tend et lance une grognement écoeuré. Quelques minutes plus tard, il revient avec une petite soupe et un pain sec. Je ne dis rien, je ne dis jamais rien. Je commence à délier les bandelettes que j'ai autour de la bouche et bois la soupe d'un trait. Je ferme les yeux. La chaleur de la soupe descend dans mon corps et le recouvre lentement de chaleur. Pour la première fois depuis des jours, je me sens bien.
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Messages : 173
Date d'inscription : 26/08/2014

Fiche Shinobi
Renommée:
Emploi:
Âge: Quatorze printemps
Akira
Akira
Nukenin Rang A
MessageSujet: Re: Une halte reconstructrice (Privé: Akira - Shike) (Pas de combat)   Une halte reconstructrice (Privé: Akira - Shike) (Pas de combat) EmptySam 20 Sep - 23:31

Le son de la paix


L'herbe sèche que je foulais sentait une odeur fraîche que j'ai quelques maux à décrire. Mordillant ma lèvre inférieure, continuellement, sur mon chemin, j'observais comme d'habitude le paysage d'un oeil attentif et d'une âme hypersensible. Je ressentais quelques flux de ça et là de la nature, des organes vitaux continus qui alimentaient n'importe quel être d'une soif de vivre que je décrirai comme propice à l'épanouissement. En constante progression jusqu'alors, la nature devint un peu plus fade et le décor teinté de gris y était pour beaucoup d'après moi. Le ciel se couvrait et se découvrait de maintes fois, c'était une météo irrégulière assez perturbante pour un être aussi arrêté sur les détails que moi. Mon katana mal désenclavé dans son étui donnaient quelques cris incessants de fer vacillant de long à la lame. Plusieurs fois, je le remis en place. Malheureusement, quelque chose clochait et ceci était certain. Mon dernier affrontement avait dû voir un mauvais geste abimer l'enveloppe de mon arme. Il n'était plus nécessaire de la garder ainsi, cela me gênait et aurait pu être dangereux. Alors je pris le katana et le cala dans sa longueur, lame sur ma nuque. Mes deux bras maintenaient celui-ci en équilibre au dessus de mon dos. Un peu comme un esclave au port d'un poteau de bois, les poignets accrochés. Avec un brin de réussite et une position bien trouvée, on se faisait agréablement à la position.

La verdure restait sympathique dans son ensemble, un lapin fit même route avec moi. Un être poilu attendrit par ma dégaine vagabonde et solitaire avait eu la bonté de grimper jusqu'à mon épaule. A moins qu'il ne fut trop paresseux pour continuer soi-même le voyage. Que faire, j'avais désormais une créature dans l'embarcation. Quel dommage que je ne puisse lui susurer quelques mots à l'oreille. Cette grande oreille touffue et teintée comme le ciel, d'une grisaille fatigante. On n'est jamais trop déçu par un animal, c'est un compagnon docile et intéressé avant tout. Mais une majeure partie des Hommes se fichent de la relation basé sur l'intérêt, on fait semblant de croire à un potentiel amour de cette bête sauvageonne devenue domestique près de nous. Que dis-je là, puisque je ne déroge pas à la règle de la bêtise. Ouvrir mon coeur à cette créature ne m'était pas très difficile, c'est la raison pour laquelle je le fis.

-Tu comptes aller jusqu'au hameau de Carthage comme ça ? Je préfère te prévenir de ma direction, sinon, monter sur mon épaule en espérant gagner du temps serait d'une inutilité aussi vaste que ce monde.

Je ne parlais pas souvent ainsi, sauf dans mes pensées. Il avait un regard attendrissant, d'une orangée flamboyante, d'une sorte de noisette couleur caramel virant vert les tons plus clairs encore. J'en aurais perdu ma route, à le contempler ainsi. Il reste, soit il est insensible à mes paroles, soit il va lui aussi dans la direction de Carthage.

-J'entends une douce mélodie, nourrie de paix et qui a soif d'amour. Une chanson faites de choeurs incessants mais si belle qu'on l'épouserait à vie sans même y réfléchir par deux fois. C'est cette musique que j'entends lorsque je suis en paix avec moi même, c'est ça l'harmonie, tu vois ?

Je le regarde d'un oeil plus sérieux, il répond du tac au tac par quelques mouvements du museau. Les moustaches blanches caressent ma peau. Si douces et si apaisantes, ce lapin avait décidément un curieux charme.

La fumée au loin m'apparaît de plus en plus proche, c'est enfin le signe de mon arrivée à Carthage. Me résolvant à accélérer, j'y parvins après quelques minutes.

Ici, une odeur de soupe chaude gavée d'épices régnait. Des senteurs médiévales, particulièrement propices à la gourmandise. En tant que juunin de l'escouade, j'avais un salaire ma foi raisonnable pour un shinobi de quatorze ans. Le tissu noir que je portais ce jour était vieux et devenait assez ringard. Ma petite bourse solidement attaché à ma ceinture pendait et n'avait de cesse de me rappeler qu'elle était pleine à craquer. Je pense que je vais pouvoir dépenser quelques sous ici, au village commerçant de l'est du pays.

Une auberge, une établie précise m'intéressa dès lors. Elle était rustique et sauvageonne, j'en approchais et mes soupçons sur la qualité de celle-ci se confirmèrent lorsque plusieurs humées envahirent mes narines. C'était un mélange assassin, il me convint de le déguster avec une modération dérisoire. J'achetai une grosse quantité de pains et de soupes agrémentées de viande, mon appétit en aurait assez, bien assez, avec tout ceci.

A côté de moi se trouve un individu, au visage fin et délicat malgré les marques et la fatigue lisible sur ce faciale. On voyait que, malgré son âge plus avancé que le mien, il ne connaissait rien au monde. Je pose mon regard sur celui-ci, en train de se rassasier d'une maigre soupe et d'un pain sec. Après quelques instants, il me remarqua et releva les yeux.

-Prend.

Je dé-serrais mes bras sur la table, en bois, artisanale tout près de celui-ci. Développant le pactole alimentaire sur le long et la largeur du matériaux.

-J'en ai bien assez pour moi.


Regardant la boule de poil.

-Et je pense que manger à trois ne nous fera aucun mal.

Paroles pleines de sagesses de la part d'un garçon venu ici pour tout sauf pour offrir la charité à un vulgaire mendiant. Or, celui-ci avait attiré mon envie. L'envie de faire ressortir d'en moi le meilleur.
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