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Date d'inscription : 25/08/2014
Fiche Shinobi
Renommée:
Emploi: 2ème Hokage
Âge: 25 Sentetsu
Kage Rang S |  Sujet: Présentation de Sentetsu Hakka Mar 26 Aoû - 23:15 | |
| Hakka Sentetsu Informations sur le personnage
• Nom : Hakka
• Prénom : Sentetsu
• Âge : 25
• Sexe : Masculin
• Village : Konoha
• Clan : Hakka
• Grade désiré : Anbu
• Rang désiré : S
À quoi ressemble-tu?
Deux hommes marchaient l'un au côté de l'autre. Se tenant le ventre en gémissant, derrière le petit sourire caché de son homologue, il avançait pas à pas vers le petit restaurant du coin, qui était particulièrement réputé pour ses fraîcheurs alcoolisées et d'une arôme particulièrement sublime. Aussi, ce restaurant, frêle comptoir surmonté d'une grande tente dans lequel on sentait une chaleur réconfortante, était réputé pour offrir une bonne nourriture, des ramens tout-à-fait somptueux et d'un goût exquis qui faisait revenir les clients encore, puis encore.
Montrant d'un geste las la petite ouverture que composait l'entrée, les deux hommes firent irruption, sourire aux lèvres, dans la petite commune sous les salutations du chef restaurateur qui, d'un salut de la main, les invita à s'asseoir sur la chaise qu'ils souhaitaient.
Les deux hommes revenaient d'une mission particulièrement pénible. Ils avaient marché plusieurs dizaines de jours, dormant à peine la nuit, mangeant à peine le jour, jusqu'à parcourir tout le continent pour une raison qui leur échappait encore. Tout bon shinobi sait qu'il ne faut pas poser de question, et encore moins se lamenter lors d'une mission. Après être revenus, ils étaient rapidement partis se laver et changer de vêtement puis, après une sieste, s'étaient rejoint à ce petit restaurant où, maintenant, leur ventre criait famine.
- J'ai bien cru que l'on ne s'en sortirait jamais! La mission a été si longue, quasiment deux semaines et je me demande si j'ai mangé l'ombre d'un pain! J'ai grignoté un peu chez moi, mais la chaleur d'un repas était plus accueillante que l'idée de manger un de mes repas si ratés qu'ils me font douter de mon amour pour la nourriture!
Son homologue se mit à rigoler après avoir commandé le repas. Il est vrai que son pauvre ami était réputé partout dans le village comme celui qui cuisinait le moins bien. Heureusement pour lui, il avait une femme attendrie qui veillait à ses besoins, ce qui n'était pas son cas.
- Allez, cessons de pleurnicher et mangeons!
Au moment où il finit cette phrase, le restaurateur, grand d'un mètre soixante-dix et doté d'une chevelure impressionnante, le sourire toujours fendu jusqu'aux oreilles, leur tendit les grands bols dans lesquels des ramens à l'odeur alléchante flottait.
Ils mangèrent rapidement et se frottèrent le ventre. Autour, il n'y avait personne. Pas une âme qui vive. Dehors cependant, une petite agitation faisait frémir les gens qui vaquaient rapidement à leurs occupations, ni heureux ni tristes. Que se passait-il?
Le gourmand regarda soudain son ami et lui posa la petite question en l'air qu'il avait dans la tête :
- Tu sais ce qui se passe? Les gens ont l'air tendus, ils courent presque dans les rues, je n'avais pas vu ça depuis la fin de la guerre.
Son ami croisa les bras et fit quelques moues de la tête pour signifier son accord. Il prit soudainement un air grave et se racla la gorge. Comme pour donner de l'importance à ce qu'il allait dire, il ferma les yeux et un air triste plana dans son langage corporel.
- À vrai dire … J'ai croisé des amis en revenant qui m'ont annoncé une terrible nouvelle …
Le gourmand le regarda d'un air sceptique, sans oser dire un mot, arquant un sourcil en attendant l'inéluctable terrible nouvelle qui allait bientôt lui faire regretter d'avoir posé cette question.
- Le Hokage … Gensaku Buichi … a été assassiné il y a environ une semaine, peu après notre départ pour notre mission. Lui-même était parti en reconnaissance en dehors du village avec une dizaine de shinobis …
Il s'arrêta de parler quelques secondes et prit une gorgée de sake qu'il enfila en moins d'une seconde. Il cherchait dans ce verre le courage et les mots qui lui permettraient de continuer la terrible annonce qu'il apprenait à son pauvre ami qui blêmissait sous la nouvelle. Gensaku Buichi, malgré les tensions des derniers temps, était tout de même un être particulièrement aimé dans le village. C'était un homme très fort, solide et surtout gentil. Comment avait-il pu mourir ainsi? Son ami continua :
- Ils se sont fait attaquer pas près de cinquante hommes à ce qu'on dit. Avant même de s'apercevoir de quoi que ce soit, le Hokage a été tué sur le coup sans même pouvoir se défendre. C'est terrible ce monde …
Il avala difficilement sa salive. Les larmes commençaient à monter dans ses yeux. S'il n'avait jamais rencontré le Hokage directement, il l'avait déjà croisé et avait eu l'occasion de lui parler et cet homme transpirait la joie de vivre et la franchise. C'était un chef comme il s'en faisait peu.
- Ils ont presque tous été massacrés. Seuls deux Juunin et un Anbu ont réussi à s'en sortir vivants. C'est eux qui sont aussitôt venus alerter les soldats d'élite … Mais il était trop tard. L'ennemi était déjà parti et toute vengeance était impossible contre ces attaquants malhonnêtes.
Il cogna fortement sur la table. D'un air découragé et fâché. L'autre ami, toujours blême, ouvrit enfin la bouche :
- Mais maintenant, dans le contexte actuel, sans kage, nous …
Son ami l'arrêta d'un signe de main. Le restaurateur, qui avait aussi blêmi malgré qu'il connaissait déjà la nouvelle, écoutait sans dire un mot, tout en essuyant un bol particulièrement sale.
- Ils en ont déjà trouvé un nouveau. Il s'agit du Général Hakka. Vu la situation et le contexte actuel, ils l'ont nommé seulement cinq jours plus tard.
Le gourmand resta dans ses pensées quelques secondes. Le général Hakka? Ce nom ne lui était jamais venu à l'esprit. Qui était-il donc? Son ami voyait sa mine interrogative et prit rapidement la parole :
- Mais oui, tu sais, ce grand homme aux yeux et aux cheveux noirs. Il est presque toujours blême. Il porte un grand habit noir! Souviens-toi, c'est celui qui avait enseigné à l'académie, le ninja particulièrement doué en Katon, avec de larges cernes sous les yeux, un peu plus grand que … Vous!
Il pointa du doigts le restaurateur. Son ami cligna des yeux. La mémoire lui était revenue.
- Mais oui, maintenant je m'en souviens! C'est celui qui a les cheveux mi-longs qui lui arrivent sous les oreilles et lui cachent le cou! Je me souviens l'avoir vu enseigner à l'académie. Apparemment, il est particulièrement doué et a fait énormément de missions en peu de temps pour le village... Mais entre les deux oreilles, il est comment?
De l'intérieur, comment es-tu?
Après avoir payé le gentil restaurateur qui les salua poliment à leur départ, les deux hommes se dirigèrent vers le parc où ils allaient souvent faire une marche ensemble pour discuter de tout et de rien, comme ils le faisaient depuis qu'ils étaient tout petits. Les deux hommes gardaient un silence, malgré la question qui flottait encore et toujours en l'air et qui rendait la situation bizarrement tendue. Autour d'eux, les gens s'affairaient toujours à leurs occupations. Craignant le pire, plusieurs hommes et femmes faisaient leurs courses en achetant beaucoup plus que d'habitude. Manteaux, vêtements, nourriture, tout y passait. Si crise ou guerre il y avait, les citoyens seraient prêts. Malgré le fait que ce soit terne et franchement démotivant à voir, il y avait quand même une certaine beauté à voir ces gens craindre le pire et s'armer en conséquence.
Le petit chemin entouré de belles maisons de pierre se changea rapidement en chemin de gravelle qui menait directement au petit parc qui avait été construit il y a une dizaine d'années. Là, les enfants jouaient et passaient le temps. Des couples, assis sur les bancs un peu partout autour, se complimentaient et passaient du bon temps. Des hommes, ayant trop vu de chose dans leurs vies, passaient sans regarder, les yeux absents.
Le silence se rompit finalement, après près d'une minute de marche. Lorsque son ami ouvrit enfin la bouche pour en laisser échapper ses difficiles mots, des oiseaux volèrent de l'arbre au dessus de leur tête, comme s'ils craignaient ce qu'il allait annoncer. Le gourmand, après avoir levé la tête suite à un hoquet de surprise, la redescendit pour regarder son ami qui allait enfin expliquer qui Sentetsu Hakka était :
- C'était un bon p'tit gars, je te dis. Je me souviens l'avoir croisé quelques fois il y a très longtemps. C'était la guerre, alors. Malgré qu'il était jeune, il y participait. Je ne l'ai jamais vu sur le champ de bataille, mais je l'ai toujours vu revenir vivant et en un morceau. Jamais il n'a pleuré, jamais il n'a crié. Il est toujours resté digne et amical avec les gens autour de lui. Il était voisin, dans une tente près de la mienne, lorsque nous marchions tant de lieues qu'il fallait des tentes pour nous abriter la nuit entre les villages.
Le gourmand l'écoutait sans dire un mot. Il l'avait donc connu si jeune, ce nouvel Hokage? Il avait donc fait la guerre.
- Mais quel âge avait-il?
Son ami eut une petite moue et un maigre et triste sourire se dessina sur son visage. Il en avait vu des choses malheureuses dans sa vie; mais de voir un jeune homme d'une dizaine d'années combattre dans de telles conditions et avec une dignité si grande, ça le rendait un peu triste sur la réalité de ce monde d'avant les villages. Mais est-ce que les choses avaient vraiment évolué, ou était-ce seulement une illusion, un mirage, un cruel genjutsu?
- Une dizaine d'années, peut-être plus. L'on disait de lui qu'il avait absolument voulu participer à la guerre. Ses parents l'y auraient poussé à ce qu'on dit mais il était trop fidèle pour parler contre eux. Je te le dis, ce môme en avait dans la tête. Il nous en sortait des vertes et des pas mûres! Je l'ai souvent vu entrer dans la tente des chefs alors qu'ils faisaient la stratégie. J'ai toujours pensé qu'il avait un lien de parenté avec l'un d'eux, mais il n'avait aucun lien de ressemblance avec ceux-ci …
Était-il possible que si jeune, il participait déjà activement aux stratégies de la guerre? Ça ne serait pas du jamais vu, un garçon précoce. Peut-être qu'il se trompait. En même temps, le temps semblait lui donner raison puisque maintenant, à vingt-cinq ans seulement, il était le deuxième, le nouvel Hokage du village.
Les deux hommes s'arrêtèrent de marcher et s'assirent sur un siège. Le gourmand ne disait toujours rien, un air pensif lui pendant au visage. Son ami reprit rapidement la parole :
- Je l'ai croisé souvent dans le village, mais je n'ai jamais travaillé avec. Quand j'ai voulu avoir des nouvelles de lui, l'on m'a toujours dit qu'il était parti en mission. Rapidement, il a été nommé ANBU. On m'a aussi dit qu'il n'avait ni famille, ni de réels amis. Malgré qu'il ait un grand charisme et qu'il pousse les gens avec lui pour se battre – je l'ai constaté lors de la guerre – il préfère être seul dans son coin.
Ses yeux commencèrent à pétiller. Peut-être était-il le chef qu'il leur fallait dans les conjonctures actuelles?
Une histoire à nous compter?
La terre sous les pieds de l'enfant buvait avidement le sang qui, sans cesse, se déversait sur son sillage. Les pierres, colorées d'un rouge foncées, faisait glisser les gens qui combattait. Ceux-ci, malchanceux qu'ils étaient, se cassait soit le cou en tombant ou se faisait donner le coup de grâce, rendant le terrain glissant. Le soleil régnait en maître dans le ciel sans aucun nuage à l'horizon, ce qui montait la température à des degrés impossibles à supporter. Seuls les vautours, attendant un festin qui ne semblait jamais venir, mais qui allait être à point à qui sait attendre.
Le jeune homme, âgé de seulement de douze ans, rétracta une larme. Était-ce ça le fameux monde shinobi? Une guerre qui durait depuis maintenant trois mois et qui avait fait tellement de mort que le nombre était sans doute impossible à écrire avec des chiffres humains. Il prit un air sérieux et son regard semblait devenir de plus en plus absent. Il sortit rapidement deux kunai de ses mains et, avec un regard de haine face aux ennemis qui lui faisait face, dans un cri de rage, se propulsa vers eux.
Utilisant les corps sous ses pieds comme appui pour ne pas glisser sur les pierres traîtres, il prenait une vitesse particulièrement impressionnante pour un jeune de son âge et coupait ça et là les gorges qui avait le malheur de passer par là. Un nombre évolutif d'homme tombait derrière son sillage. Malgré une bataille qui semblait perdu, il fonça tête baissé et donna tout ce qu'il avait. Autour de lui, il voyait ses amis et sa famille tomber, mais il n'arrêta pas. Pour les venger, pour gagner cette guerre qui semblait perdue, il donna tout ce qu'il avait.
Comment, en douze ans, en était-il arrivé là, à se battre dans une guerre si grande et si cruelle? Était-ce son clan qui le lui avait ordonné? Tout avançait rapidement dans sa tête et sa colère lui faisait perdre tout contact avec la vérité.
Né dans un petit village tranquille douze ans plus tôt, il avait été élevé par un père et une mère aimante. Déjà, à cette époque, les batailles entre clans étaient monnaie courante et très rapidement les jeunes était habitués à l'art d'utiliser leur pouvoir de clan ainsi que des pouvoirs shinobis. Plus les petits étaient puissants et habiles, plus les vieux avait confiance en l'avenir de leur clan.
Les gens avait confiance en l'avenir du clan de Sentetsu. Rapidement, à un très jeune âge, il réussit à contrôler son chakra au point de pouvoir grimper aux arbres en courant et à flotter sur l'eau. Dès l'âge de sept ans, il avait réussit à manier le katon et à huit ans à faire des clones. Bizarrement, sans que Sentetsu ne pût se l'expliquer lui-même, il comprenait extrêmement rapidement ce que les plus vieux essayaient de lui montrer. Des techniques difficiles que même les adultes n'arrivaient pas à manier jusqu'aux stratégies difficiles que l'on apprenait aux plus érudits de son clan, il arrivait à tout assimiler rapidement les données que l'on lui offrait. Si cela grandit la renommée qu'il avait à travers son clan, ça le poussa aussi rapidement à la solitude. Il apprit à grandir seul. Ses parents le prenant pour ce qu'il n'était pas vraiment, un adulte, il devait se débrouiller sans parents dans plein d'aspect de sa vie. Cela lui donna rapidement une autonomie et un sens du devoir et des responsabilités.
Alors qu'il avait réussit à maîtriser la plupart des stratégies et des connaissances de son clan alors qu'il n'avait qu'une douzaine d'année, une grande guerre fût déclarée. Son clan entra en guerre et, à cause de ses facultés supérieures admises, il dût y prendre part.
C'est d'un air serein et calme qu'il accepta ce qu'on lui demandait; de mourir à un très jeune âge pour les idéaux de ses parents. Il acceptait ce rôle à travers le monde qui l'avait vu naître et c'est dans ce monde qu'il vivrait pour l'éternité.
La guerre alla dans tous les sens. Des fois son camp gagnait, des fois il perdait, et toujours il y avait plus de victime autour de lui. Ce jour fatidique-là, tout changea.
Alors que tout les amis qu'il avait pu connaître et toute la famille qui l'avait vu naître était mort à ses côtés lors de la bataille, un grand monstre apparût. Grand de plusieurs dizaines de mètres, ressemblant à une grosse limace métallique, il fit un saccage terrible partout autour de lui, causant la panique dans les deux rangs qui ne savaient plus trop comment réagir.
Rapidement, la bataille prit fin. Le monstre se changea en homme et, dans des discours grands et laborieux, réussit en quelques jours, ou était-ce quelques heures, à réunir tous ceux qui l'écoutait, dont Sentetsu qui s'était approché. Après la mort de sa famille et de ses amis, il allait le suivre, jusque dans la tombe s'il le faut. Il était le nouveau chef.
C'est ainsi que des milliers d'hommes, suivit de leur famille, partirent ensemble vers un nouvel horizon. L'armée des Uchiha, des Senju et des Fuku étaient détruits et l'autre armée avait vaincu. C'est suite à cette victoire que ces hommes suivirent leur nouveau chef, nommé Gensaku Buichi, et formèrent un grand village à travers une épaisse forêt parsemé d'arbre gigantesque et fantastique. Les gens commencèrent à se rassembler et construisirent chacun leur maison.
Maison familiale, maison de clan, bâtiment pour la communauté, tout grandissait et devenait de plus en plus beau. C'est dans ce contexte que Sentetsu, avec de nouveaux amis qu'il s'était fait dans les dernières semaine, aida à construire un grand bâtiment de plusieurs étages dans lequel il finit par s'établir.
Rapidement, les hommes se mirent ensemble et formèrent une petite assemblée autour du leader Gensaku. Plusieurs missions furent données. Il fallait sécuriser les environs, aider à bâtir, chasser pour attraper de la nourriture. C'est ainsi que Sentetsu, maintenant avec quelques amis mais pas vraiment et surtout sans famille, s'offrait toujours pour aider tous les gens qu'il pouvait et à effectuer toutes les missions possibles.
Au travers de cette vie mouvementé, il continua, secrètement, à travailler les pouvoirs que lui avait enseigné son clan déchu. Chaque jour, chaque semaine, il devenait de plus en plus fort. Le monde de rêve que ces gens s'étaient bâtis fût rapidement menacé.
Suna, un village peu accueillant et particulièrement agressif les attaquaient quelques fois. Pour sécuriser les lieux, Sentetsu dût parfois les combattre. Restant toujours en un morceau, il continuait d'amasser une connaissance de combat hors norme qu'il gardait, bouillonnant en lui.
À force de faire équipe avec les autres, il se fit de plus en plus d'ami. Un certain charisme émanait de cet homme que l'on écoutait parler sans oser l'interrompre, comme s'il était doté d'une aura rare et particulière.
À l'âge de seize ans, le Hokage Gensaku Buichi créa ce qu'il appela l'académie. Cet édifice avait pour but nul autre que d'apprendre au plus jeune à se défendre et à devenir plus fort dans ce monde fou et cruel qui les entourait. Connu pour sa puissance au combat et son génie tactique, l'on demanda rapidement à Sentetsu d'entraîner les plus jeunes en devenant enseignant à l'académie. C'est avec plaisir qu'il accepta et qu'il entraîna ainsi plusieurs centaines de jeunes et de moins jeunes venu pratiquer pour rendre ce monde plus praticable et plaisant. Ainsi, il monta rapidement dans l'estime de l'administration. Non seulement il était douté d'une grande force morale, d'une grande dignité et d'un grand sens tactique, mais il était aussi écouté par ses pairs et suivit avec sourire par les jeunes à qui il enseignait. Ainsi, il se rapprocha de l'Hokage et fit quelques missions avec lui. C'était un homme gentil et bienveillant, complètement le contraire de ce monstre qu'il avait aperçu à la guerre il y a quatre ans.
Il était en mission avec lui alors qu'ils se firent tendre une embuscade. Il eût rapidement une intuition étrange, mais avant d'avoir eu le temps de dire quoi que ce soit, plusieurs hommes foncèrent sur eux dans une vitesse impressionnante. Grâce à la chance et à sa rapidité d'exécution, il réussit à éviter le coup de justesse. Le Hokage, lui, qui parlait avec l'un de ses hommes tout en courant entre les arbres, n'eût jamais le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait et fût tué sur le coup. De la vingtaine d'hommes qui suivait le plaisant Hokage, seul trois survécurent. Suivant Sentetsu contre vents et marées, ils réussirent à préparer des pièges et à se donner une distance raisonnable jusqu'à atteindre le village et expliquer la situation aux supérieurs.
C'est alors dans une tristesse collective que Sentetsu, ayant travaillé depuis des années et ayant grandit dans le village depuis qu'il avait à peine douze ans, accepta le nouveau rôle de Hokage. La situation présente ne laissait pas de place à un village sans chef, et ils se devaient de choisir le plus rapidement possible un chef puissant, tacticien, charismatique et qui connaissait le village de fond en comble. Sentetsu, n'ayant pas de femme ni de famille, se vouait corps et âme au village, et il continuerait à le faire en temps que kage.
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Dernière édition par Sentetsu le Mer 27 Aoû - 0:39, édité 2 fois |
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